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Comprendre la rééducation post-AVC : troubles de la parole et de la déglutition

Conférencier: Dr Prajakta

Physiothérapeute aux hôpitaux Saifee, Mumbai

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Description

L'AVC est l'une des principales causes de décès et d'invalidité en Inde. Les troubles de la parole et de la déglutition sont fréquents après un AVC. Le début de la rééducation de la déglutition après un AVC joue un rôle important dans la guérison de la dysphagie et la prévention des complications. Un AVC peut également affecter les muscles de la bouche et de la gorge, rendant difficile une élocution claire. Ces effets secondaires peuvent rendre l'élocution et la lecture plus difficiles. La rééducation post-AVC est donc une compétence essentielle que les médecins, les kinésithérapeutes et les infirmiers doivent maîtriser.

Résumé Écouter

  • La présentation porte sur la rééducation post-AVC, en se concentrant sur les troubles de la parole et de la déglutition. Un AVC est défini comme un dysfonctionnement neurologique aigu dû à une ischémie ou une hémorragie. L'aphasie, qui touche 35 à 40 % des patients victimes d'AVC, est un trouble neurogène du langage acquis affectant l'expression et la compréhension par la parole, l'écriture et les gestes. La compréhension du langage implique des niveaux d'arrivée, de connaissance et d'association, tandis que la fonction motrice de la parole implique des niveaux de émotions, automatiques et propositionnels.
  • La neuroanatomie des fonctions du langage est largement répartie dans les deux hémisphères, avec des zones clés comprenant les aires de Broca et de Wernicke, connectées par le faisceau arqué, le tout irrigué par l'artère cérébrale moyenne (ACM). Les évaluations au chevet du patient pour l'aphasie comprennent l'évaluation de la parole spontanée (fluidité, néologismes), la compréhension, la répétition, la nomination, l'écriture et la lecture. Des échelles spécifiques comme l'examen diagnostique de Boston et le profil de communication fonctionnel assurent des évaluations complètes.
  • L'aphasie est classée en types fluents et non fluents, notamment les aphasies de Broca, de Wernicke, de conduction, globale, motrice/sensorielle/mixte transcorticale et anomique. Les aphasies non fluentes impliquent une parole laborieuse, tandis que les aphasies fluentes impliquent une parole connectée dépourvue de sens. Chaque type implique différentes zones cérébrales et affecte différemment la parole spontanée, la compréhension, la répétition, la nomination, la lecture et l'écriture.
  • L'apraxie est l'incapacité d'effectuer des mouvements habiles sans perte motrice, sensorielle ou de coordination. L'apraxie verbale affecte la formation de mots intelligibles, tandis que l'apraxie motrice/idéomotrice implique des difficultés avec les mouvements intentionnels. La compréhension de ces affections est cruciale pour planifier une thérapie efficace, adapter les stratégies de communication et modifier les exercices en fonction des déficits spécifiques du patient.
  • La dysarthrie est une altération motrice de la parole affectant l'articulation, la respiration, la phonation, la résonance et la prosodie. Elle est classée en fonction des structures neuroanatomiques, notamment les types flasques, spastiques, ataxiques et hyper/hypokinétiques. La prise en charge repose sur des stratégies restauratrices et compensatoires pour améliorer l'intelligibilité de la parole et la communication fonctionnelle.
  • La dysphagie est une difficulté à avaler, se présentant souvent sous forme de toux, d'étouffements ou de régurgitations alimentaires. Elle implique trois stades : oral, pharyngé et œsophagien. Les dépistages de la déglutition par les infirmières peuvent identifier les risques d'aspiration, tandis que les évaluations détaillées par les orthophonistes, y compris les FEES ou la MBS, sont essentielles. La prise en charge comprend une thérapie de la déglutition, des modifications alimentaires et de l'alimentation par sonde si nécessaire.

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