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Diabète de type 1 chez les enfants

Conférencier: Dr Tejasvi Sheshadri

Endocrinologue pédiatrique consultant,

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Description

Le diabète de type 1 chez l'enfant est une maladie auto-immune où le système immunitaire attaque les cellules productrices d'insuline du pancréas. Il est généralement diagnostiqué pendant l'enfance ou l'adolescence, mais peut survenir à tout âge. Les enfants atteints de diabète de type 1 ont besoin d'injections d'insuline ou d'une pompe à insuline pour gérer leur glycémie. La cause exacte du diabète de type 1 chez l'enfant n'est pas entièrement comprise, mais des facteurs génétiques et environnementaux pourraient jouer un rôle. Les symptômes du diabète de type 1 chez l'enfant comprennent des mictions fréquentes, une soif excessive, une perte de poids inexpliquée et de la fatigue. L'acidocétose diabétique (ACD) est une complication grave qui peut survenir si le diabète de type 1 n'est pas traité ou mal géré. La surveillance continue de la glycémie (SCG) et les pompes à insuline ont considérablement amélioré la gestion du diabète chez l'enfant. Les enfants atteints de diabète de type 1 doivent suivre une alimentation équilibrée et surveiller leur apport en glucides. Une activité physique régulière est essentielle pour les enfants atteints de diabète de type 1, car elle contribue à contrôler la glycémie et favorise la santé globale. Une surveillance attentive de la glycémie est essentielle pour prévenir l’hypoglycémie (faible taux de sucre dans le sang) ou l’hyperglycémie (taux de sucre dans le sang élevé) chez les enfants.

Résumé Écouter

  • Le Dr Sunil a abordé le diabète de type 1 chez l'enfant, soulignant son incidence croissante à l'échelle mondiale. Il l'a différencié du diabète de type 2, entraînant que le type 1 implique une déficience en insuline due à la destruction auto-immune des cellules bêta pancréatiques, tandis que le type 2 se caractérise par une résistance à l'insuline.
  • La présentation comprenait un rapport de cas d'un garçon de six ans présentant des douleurs abdominales, des vomissements, une polyurie, une polydipsie, une perte de poids et une déshydratation, finalement testée avec une acidocétose diabétique (ACD). Le traitement initial est concentré sur les perfusions intraveineuses, l'infusion d'insuline et les antibiotiques pour traiter une infection potentielle.
  • Le Dr Sunil a ensuite développé l'étiologie du diabète de type 1, mettant en valeur l'interaction des facteurs environnementaux et de la prédisposition génétique. Il a évoqué les rôles potentiels des infections virales, de la privation microbienne, de l'alimentation, du stress et des rayonnements ionisants dans le déclenchement de la maladie.
  • L'histoire naturelle du diabète de type 1 a été décrite, comprenant une auto-immunité préclinique, des défauts de sécrétion d'insuline, un diabète clinique et une rémission potentielle (période de lune de miel). Les manifestations courantes comprennent la polyurie, la polydipsie, la polyphagie, la perte de poids, l'énurésie nocturne, la fatigue et une sensibilité accrue aux infections.
  • Le diagnostic est confirmé par une glycémie aléatoire, une glycémie à jeune ou des taux d'hémoglobine glycosylée (HbA1c) élevés. Les tests de tolérance au glucose par voie orale ne sont généralement pas nécessaires.
  • Les stratégies de prise en charge mettent l'accent sur l'insulinothérapie comme nécessité à vie, ainsi que sur la surveillance fréquente de la glycémie, le contrôle alimentaire, l'exercice physique et une éducation complète pour l'enfant et les parents. De nouveaux analogues de l'insuline, tels que le lispro, l'aspart, la glargine et la détémir, ont été mis en évidence pour leur efficacité et leurs effets secondaires réduits.
  • Différentes méthodes d'administration de l'insuline, notamment les injections, les stylos injecteurs, les injecteurs à jet et les pompes à insuline, ont été abordées, en insistant sur l'importance de la rotation des sites d'injection. La surveillance continue de la glycémie (SCG) et les systèmes d'administration d'insuline en boucle fermée (pancréas artificiel) sont des avancées prometteuses.
  • Les complications potentielles du diabète, notamment les problèmes microvasculaires (néphropathie, rétinopathie) et macrovasculaires (maladie coronarienne, accidents cérébrovasculaires, maladie vasculaire périphérique), ont été reconnues, soulignant l'importance d'un bon contrôle glycémique pour la prévention. La présentation met également en évidence la nécessité d'une prise en charge à long terme, y compris un suivi et une surveillance régulières.
  • La physiopathologie de l'acidocétose diabétique (ACD) a été abordée, liée à l'insulinopénie à une production excessive de glucose, une diminution de son utilisation et une augmentation de la libération d'acides gras. Des signes cliniques tels que les vomissements, les douleurs abdominales, la somnolence, l'hyperventilation et la déshydratation ont été notés. La prise en charge comprend la réhydratation, l'administration d'insuline, la gestion des électrolytes (en particulier le potassium) et la correction prudente de l'acidose.

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