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Rétinopathie diabétique - Un aperçu

Conférencier: Dr Swathi Panbude

Professeur adjoint, biochimie, Institut des sciences médicales Datta Megha, Wardha

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Description

La rétinopathie diabétique est la principale cause de perte de vision chez les adultes occidentaux en âge de travailler. Parmi les complications microvasculaires du diabète sucré, c'est la plus fréquente. Lorsque la rétine est endommagée au point de compromettre la vision, la rétinopathie diabétique peut entraîner la cécité. Les personnes diabétiques peuvent souffrir de rétinopathie diabétique. La rétine est endommagée lorsque les vaisseaux sanguins sont endommagés par une glycémie élevée. Ces vaisseaux sanguins peuvent gonfler et fuir. Ils peuvent également se fermer, empêchant le passage du sang.

Résumé Écouter

  • La session a débuté par une discussion sur la rétinopathie diabétique, présente sa prévalence croissante en Inde, où environ un tiers des 80 millions de diabétiques observés sont à risque. Le développement de cette affection dépend de facteurs tels que la durée du diabète, le contrôle glycémique et la présence d'hypertension, d'hypolipidémie, de tabagisme, de néphropathie, de neuropathie ou de maladies cardiovasculaires. Il est à noter qu'une enquête de 2013 a classé la rétinopathie diabétique comme cinquième cause principale de perte de vision dans le monde chez les diabétiques.
  • La discussion s'est ensuite portée sur la classification de la rétinopathie diabétique, en distinguant les formes non prolifératives (NPDR) et prolifératives (PDR). La NPDR est subdivisée en stades légers, modérés, sévères et très sévères. La PDR est caractérisée par une néovascularisation. La sévérité de la NPDR est déterminée par la présence de micro-anévrismes, d'hémorragies rétiniennes, de « chapelet veineux » et d'anomalies microvasculaires intrarétiniennes.
  • Le dépistage de la rétinopathie diabétique implique des examens oculaires réguliers, en particulier pour les patients dont la durée du diabète dépasse cinq ans ou ceux présentant des symptômes. La fréquence de ces examens dépend de la gravité de l'affection, allant de 6 à 12 mois pour une NPDR légère à moins d'un mois pour les cas de PDR. Un contrôle glycémique intensif, la gestion de la pression artérielle et la surveillance des lipides sont essentiels pendant ces intervalles.
  • Les stratégies de prise en charge varient en fonction de la classification. Les NPDR légères et modérées justifient généralement une surveillance régulière, tandis que les NPDR sévères et très sévères peuvent nécessiter un traitement précoce par photocoagulation panrétinienne. La rétinopathie diabétique proliférative est traitée par photocoagulation panrétinienne et par des anticorps anti-VEGF (facteur de croissance de l'endothélium vasculaire). La vitrectomie est envisagée en dernier recours pour les cas avancés où les autres traitements se sont avérés inefficaces.
  • D'autres sujets abordés ont été l'utilisation de l'ophtalmoscopie directe pour une meilleure vision lors du dépistage et les considérations relatives à la vitrectomie, notamment en cas d'hémorragie vitréenne. Les anticorps anti-VEGF sont utilisés pour lutter contre la néovascularisation. Des facteurs tels que la durée du diabète, la pression artérielle, les taux de lipides, le tabagisme, la grossesse et les comorbidités comme la néphropathie influencent le risque de développer une rétinopathie diabétique.
  • La séance a également exploré l'influence potentielle du sexe sur le développement de la maladie, citant certaines études américaines qui suggèrent une prédisposition plus élevée chez les hommes. Malgré cela, l'importance d'une surveillance et d'une prise en charge régulières chez tous les patients diabétiques, modifiant le sexe, a été soulignée.

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