La cryoconservation et l'autotransplantation de tissu ovarien peuvent restaurer la fonction endocrinienne et la fertilité ovariennes. L'American Society of Reproductive Medicine a récemment modifié le statut de procédure expérimentale pour le traitement de la préservation de la fertilité, en l'élisant comme méthode de préservation de la fertilité pour des indications médicales. Ces avancées ont suscité des discussions sur l'utilité de la cryoconservation ovarienne chez les femmes en bonne santé, que ce soit pour préserver leur fertilité et retarder la ménopause, ou comme approche de substitution hormonale. Ce recours « électif » à la cryoconservation de tissu ovarien nécessite une évaluation du rapport bénéfice/risque. Nous examinons ici les arguments en faveur et contre l'utilité du prélèvement de tissu ovarien chez les femmes en bonne santé, analysons les avancées récentes et nécessaires pour améliorer la faisabilité d'une telle approche, et fournissons des recommandations pour la pratique et les recherches futures, car cette procédure élective n'est peut-être pas encore prête à être utilisée.
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