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Hypoglycémiants oraux

Conférencier: Dr Varsha Kachroo

Consultant en endocrinologie, hôpitaux spécialisés Yatharth, Delhi

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Description

La prise en charge optimale du diabète sucré exige une approche interprofessionnelle impliquant à la fois des modifications du mode de vie (régime alimentaire et activité physique) et des traitements pharmacologiques, si nécessaire, pour atteindre les objectifs glycémiques individualisés. Ces modifications doivent être associées à des traitements pharmacologiques oraux pour un contrôle glycémique optimal, en particulier lorsque le diabète de type 2 progresse avec une perte continue de la fonction des cellules bêta pancréatiques et de la production d'insuline. Cette activité décrit les indications, les mécanismes d'action, les modes d'administration, les effets indésirables importants, les contre-indications, la surveillance et la toxicité des hypoglycémiants oraux, afin que les professionnels de santé puissent orienter le traitement des patients vers des résultats optimaux, lorsque le contrôle glycémique et le diabète jouent un rôle dans les résultats.

Résumé Écouter

  • Le webinaire était axé sur les antidiabétiques oraux (ADO), désormais appelés antihyperglycémiants oraux en raison de leur risque moindre d'hypoglycémie. La discussion a inclus une vue d'ensemble des ADO, de leurs mécanismes d'action, de leurs effets secondaires, de leurs contre-indications et des stratégies pour améliorer les résultats des patients.
  • Les biguanides, et plus précisément la metformine, ont été mis en avant comme une classe clé d'ADO. La metformine active la protéine kinase activée par l'adénosine monophosphate (AMPK), notamment la gluconéogenèse hépatique et la production de glucose. Les effets secondaires courants comprennent des problèmes gastro-intestinaux et une carence en vitamine B12. Elle doit être utilisée avec prudence chez les patients souffrant d'insuffisance rénale.
  • Les sulfonylurées (SU) ont été abordées, en mettant l'accent sur les SU de deuxième génération en raison de leurs effets indésirables moins nombreux. Les SU stimulent la libération d'insuline par les cellules bêta pancréatiques en se liant aux récepteurs SUR et diminuent les concentrations sériques de glucagon. L'hypoglycémie et la prise de poids sont des effets secondaires potentiels.
  • Les thiazolidinediones (TZD), telles que la pioglitazone, diminuent la résistance à l'insuline en activant les récepteurs PPAR gamma. La pioglitazone peut réduire la mortalité liée aux événements macrovasculaires et améliorer la stéatohépatite non alcoolique. Les contre-indications comprennent les maladies hépatocellulaires, l'insuffisance cardiaque et le cancer de la vessie.
  • Les inhibiteurs de la DPP-4 et les inhibiteurs du SGLT2 ont été abordés comme de nouvelles classes d'ADO. Les inhibiteurs de la DPP-4 améliorent l'effet incrétine en réduisant les niveaux de peptide-1 semblables au glucagon (GLP-1). Les inhibiteurs du SGLT2 bloquent la réabsorption du glucose dans les reins, entraînant l'excrétion du glucose dans l'urine. Les inhibiteurs du SGLT2 abaissent également la pression artérielle et entraînent une perte de poids.
  • Les inhibiteurs de l'alpha-glucosidase, tels que le voglibose, inhibent l'absorption des glucides par l'intestin. Les glinides, tels que le répaglinide, sont des sécrétagogues d'insuline à action rapide, efficaces pour gérer l'hyperglycémie postprandiale. Les effets secondaires courants des glinides sont l'hypoglycémie et la prise de poids.
  • Les dernières recommandations de l'ADA insistant sur la priorité accordée aux agonistes des récepteurs GLP-1 et aux inhibiteurs du SGLT2 en fonction des affections sous-jacentes du patient, telles que les maladies cardiovasculaires athérosclérotiques, l'insuffisance cardiaque ou l'insuffisance rénale chronique. La metformine reste le médicament de première intention pour les patients ne présentant pas ces affections, parallèlement aux conseils sur le mode de vie.

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