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Nutrition et impacts sur la signalisation hormonale féminine

Conférencier: Shraddha Vyas

Nutritionniste clinicienne, éducatrice en diabète, Hyderabad

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Description

L'alimentation joue un rôle essentiel dans la modulation des voies de signalisation hormonale chez la femme, influençant divers processus physiologiques tels que les cycles menstruels, la fertilité et la ménopause. Un apport adéquat en nutriments essentiels, notamment en vitamines, minéraux et phytonutriments, est crucial pour maintenir l'équilibre hormonal et favoriser la santé reproductive. Il a été démontré que certains nutriments, comme les acides gras oméga-3 et les antioxydants présents dans les fruits et légumes, ont un impact positif sur la signalisation hormonale et réduisent l'inflammation chez la femme. Des déséquilibres nutritionnels, comme une consommation excessive d'aliments transformés ou un apport insuffisant en nutriments essentiels, peuvent perturber la production et la fonction hormonales, entraînant des déséquilibres hormonaux et des problèmes de santé. Une alimentation riche en fibres provenant des céréales complètes, des fruits et des légumes favorise une digestion saine et un microbiote intestinal sain, ce qui peut à son tour influencer le métabolisme et la signalisation hormonale. Les phytoestrogènes, composés d'origine végétale aux effets similaires à ceux des œstrogènes, présents dans les produits à base de soja, les graines de lin et les légumineuses, peuvent interagir avec les récepteurs hormonaux et moduler les taux d'œstrogènes chez la femme.

Résumé Écouter

  • Les œstrogènes, la progestérone, l'hormone folliculo-stimulante (FSH), l'hormone lutéinisante (LH), l'hormone de libération des gonadotrophines (GnRH) et la testostérone sont des hormones vitales qui influencent la reproduction et le bien-être général. Les œstrogènes, produits par les ovaires et le placenta, assurent le développement des caractéristiques féminines, régulent les cycles menstruels et soutiennent la santé osseuse, la fonction cardiovasculaire et l'humeur. La progestérone, produite par le corps jaune et le placenta, prépare la muqueuse utérine à l'implantation, maintient la grossesse en correspondant aux contractions utérines et favorise le développement des seins et la production de lait.
  • La testostérone, bien que principalement associée aux hommes, est essentielle chez les femmes pour la fonction reproductive, la masse musculaire, la santé osseuse, la régulation de l'humeur et les fonctions cognitives. Chez les femmes ménopausées et celles atteintes du SOPK, un déséquilibre des niveaux de testostérone peut entraîner des complications. Des niveaux acceptables de testostérone sont essentiels pour l'ovulation et la fertilité, nécessitant une régulation chez les femmes ayant des problèmes d'infertilité.
  • La signalisation hormonale implique des effets génomiques et non génomiques. La signalisation de la progestérone utilise des effets génomiques, se fixant directement aux promoteurs, ou des effets non génomiques impliquant des seconds messagers comme le GMP cyclique, la phosphokinase A, les ions calcium, les phosphoinositides ou les voies MAPK/PI3K. La signalisation FSH/LH utilise une activation médiée par les récepteurs, soit directement par la gonadotrophine, soit via des secondes messagers comme l'AMP cyclique ou les canaux ioniques calciques.
  • La nutrition a un impact significatif sur la signalisation hormonale, directement et indirectement. Les graisses saturées, transformées et transaugmentent les espèces réactives de l'oxygène (ROS), altèrent la sensibilité à l'insuline et provoquent une résistance à la leptine. Les glucides raffinés augmentent la production de cortisol, entraînant une prise de poids et une inflammation. Les carences en micronutriments (fer, zinc, sélénium, iode) possèdent la fonction enzymatique. Les régimes riches en fibres, en antioxydants, en acides gras oméga-3/6 et en phytoestrogènes font apparaître un équilibre hormonal sain.
  • Le régime méditerranéen, le régime végétalien et un régime alimentaire équilibré sont recommandés pour l'équilibre hormonal. Des aliments spécifiques comme les noix, les graines, les champignons et l'huile d'olive sont bénéfiques. La nutrition a également un impact indirect qui doit être pris en compte, comme l'état physiologique du patient, le niveau de graisse viscérale, l'âge, le style de vie et la tolérance au glucose.
  • La signalisation hormonale des œstrogènes implique les récepteurs er-alpha et er-beta. Les phytoestrogènes, présents dans des aliments comme le soja, les graines de lin, les pois chiches, les lentilles, les germes, le tofu, les graines de sésame, les céréales complètes, les baies, les légumes crucifères, le trèfle rouge et des fruits comme les grenades, imitent les œstrogènes et peuvent exercer des effets œstrogéniques ou anti-œstrogéniques. Les régimes à base de plantes sont bons pour l'équilibre hormonal, mais peuvent manquer de certains micronutriments essentiels présents dans les aliments non végétariens.

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