Le délirium en soins intensifs nécessite une reconnaissance et une prise en charge rapides en raison de son association avec de mauvais résultats pour les patients. Une collaboration multidisciplinaire est essentielle à une prise en charge efficace du délirium en soins intensifs. L'utilisation d'outils d'évaluation validés, tels que la Méthode d'évaluation de la confusion en USI (CAM-ICU), contribue à une détection précoce. L'identification et le traitement des causes sous-jacentes, telles que les infections, les interactions médicamenteuses et les déséquilibres métaboliques, sont essentiels à la prise en charge du délirium. Des interventions non pharmacologiques, notamment le maintien d'un environnement stable et la promotion du sommeil, peuvent contribuer à prévenir et à gérer le délirium. Lorsqu'une intervention pharmacologique est nécessaire, des antipsychotiques à faible dose comme l'halopéridol ou la quétiapine sont couramment utilisés. Cependant, la prudence est de mise lors de l'utilisation d'antipsychotiques, en particulier chez les patients âgés, en raison du risque d'effets indésirables. La dexmédétomidine, un agoniste alpha-2 adrénergique, s'est révélée prometteuse dans la prise en charge du délirium tout en favorisant la sédation et l'analgésie. Une réévaluation régulière de l'état cognitif du patient et des facteurs de risque de délirium est essentielle pour adapter les stratégies de prise en charge.
Commentaires
Commentaires
Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.