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Cancer de la tête et du cou : éléments essentiels pour les cliniciens

Conférencier: Dr Vijay Kumar Kontham

Anciens élèves - Hôpital Apollo Gleneagles

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Description

Le cancer de la tête et du cou touche plusieurs parties du corps, mais pas le cancer du cerveau ni celui de l'œil. Il peut se développer dans les sinus, derrière le nez, dans la bouche, notamment sur la langue, les gencives, le palais et même la gorge. Dans de rares cas, il peut toucher les glandes salivaires.

Aujourd’hui, notre conférencier invité va discuter avec nous de ses cas liés au cancer de la tête et du cou.

Résumé Écouter

  • Les cancers de la tête et du cou, bien que regroupés sous une même appellation, englobent des cancers situés dans des zones spécifiques telles que la cavité buccale, la cavité nasale, le larynx et le nasopharynx. Sont exclus les cancers de l'œil, du cerveau et de la thyroïde, car ceux-ci justifient des classifications distinctes. L'incidence des cancers de la tête et du cou est la plus élevée en Inde, ce qui en fait le cancer le plus courant dans le pays et le sixième cancer le plus courant dans le monde.
  • L'usage du tabac, sous toutes ses formes, reste le facteur de risque le plus important pour le développement des cancers de la tête et du cou. De manière alarmante, on observe une tendance croissante de diagnostics chez les jeunes adultes (20-40 ans), principalement due à une consommation accrue de tabac. Ce changement est préoccupant car ces cancers sont traditionnellement les populations les plus âgées.
  • Une patiente de 44 ans s'est présentée avec une tuméfaction cervicale, une congestion nasale et des épistaxis, conduisant à un diagnostic de carcinome nasopharyngé. L'imagerie (IRM) a révélé une masse nasopharyngée et des adénopathies rétropharyngiennes bilatérales, confirmant la nécessité d'une biopsie.
  • Les carcinomes nasopharyngés présentent des types pathologiques distincts : kératinisant (Type 1) et non kératinisant (Type 2). Le Type 2, le type tissulaire dans ce cas, est endémique à certaines régions et présente un risque plus élevé de métastases à distance.
  • La radiothérapie est le traitement principal du carcinome nasopharyngé, souvent combiné à une chimiothérapie concomitante (typiquement le cisplatine). Une chimiothérapie adjuvante peut suivre dans les cas localement avancés. La prise en charge de la maladie métastatique dépend de l'étendue des métastases et de l'état fonctionnel du patient.
  • La planification de l'irradiation implique de définir les volumes cibles en fonction du stade de la maladie. La maladie brute reçoit la dose la plus élevée, tandis que les volumes ganglionnaires prophylactiques reçoivent une dose plus faible. Une planification minutieuse est essentielle pour éviter d'endommager les structures critiques.
  • Bien que les schémas à base de cisplatine soient couramment utilisés, le meilleur schéma de chimiothérapie varie en fonction du stade et des caractéristiques du cancer. Le cétuximab et le fluorouracile sont également utilisés dans certains protocoles.

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