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Discussion de cas sur les urgences hyperglycémiques

Conférencier: Dr Aklesh Tandekar

Spécialiste en soins intensifs, MD, EDIC, IDCCM, FIMSA, DA, FCPS, FISCCM, hôpitaux Apollo, Mumbai.

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Description

Les patients atteints de diabète de type 1 et de type 2 peuvent présenter des conséquences métaboliques aiguës telles qu'une acidocétose diabétique (ACD) et un état hyperglycémique hyperosmolaire (EHH). Une prise en charge efficace, un examen clinique et biochimique approfondi et un diagnostic rapide sont essentiels au succès du traitement de l'ACD et de l'EHH. La coordination de la réanimation liquidienne, de l'insulinothérapie, de la substitution électrolytique et d'une surveillance constante du patient, ainsi que l'utilisation des analyses de laboratoire disponibles pour anticiper la résolution de la crise hyperglycémique, sont des éléments essentiels de la prise en charge des crises hyperglycémiques. Pour réduire les risques de complications, il est essentiel de comprendre et d'identifier rapidement les scénarios inhabituels potentiels, notamment la présentation d'une ACD ou d'un EHH en état comateux, la possibilité que des troubles acido-basiques mixtes masquent le diagnostic d'ACD et le risque d'œdème cérébral pendant le traitement.

Résumé Écouter

  • L'hyperglycémie, qui se réfère à des taux élevés de sucre dans le sang, est définie comme atteignant 100 mg/dL, les niveaux normaux étant compris entre 80 et 100 mg/dL. Le diabète, classé comme aigu ou chronique, comprend le diabète de type 1 (déficit absolu en insuline) et le diabète de type 2 (résistance à l'insuline). Les rapports de cas disponibles pour comprendre le diabète et les urgences hyperglycémiques.
  • Les premières étapes du traitement impliquent la correction du volume et les ajustements potassiques, en commençant par des perfusions intraveineuses de liquides et d'insuline. La quantité de liquide de départ est importante car le déficit peut être compris entre 3 et 6 litres. Une insuffisance rénale aiguë pré-rénale survient souvent en raison de la déshydratation.
  • La physiopathologie de l'acidocétose diabétique (ACD) implique un déficit en insuline, une augmentation de la production de glucose et une mobilisation des graisses et des muscles, conduisant à la cétogenèse. En revanche, le coma hyperosmolaire non cétosique (CHNC) peut entraîner des taux d'insuline normaux avec des hormones contre-régulatrices inhibant l'action de l'insuline, entraînant une hyperglycémie sévère et une diurèse osmotique.
  • L'ACD est fréquemment observé dans le diabète de type 1, en particulier chez les jeunes femmes, tandis que le CHNC est plus fréquent chez les personnes âgées atteintes de diabète de type 2. La prise en charge de l'ACD nécessite un interrogatoire (utilisation de l'insuline, doses manquées), un examen physique (signes de déshydratation) et des analyses de laboratoire (NFS, glycémie, gaz du sang, HbA1c).
  • La réanimation liquidienne est cruciale, guidée par la réponse clinique, et doit utiliser initialement du sérum physiologique, en passant ensuite à des cristalloïdes équilibrés pour maintenir le volume intravasculaire. L'insulinothérapie, pierre angulaire de la prise en charge, réduit la production de glucose et de cétones avec un bolus initial de 0,1 unité/kg, suivi d'une perfusion continue à 0,1 unité/kg/heure. Les taux de potassium nécessitent une surveillance étroite en raison des variations possibles.
  • La surveillance des électrolytes est importante ; l'objectif doit être d'augmenter le potassium à 4 à 4,5 milliéquivalents/litre et de corriger tout déficit. La normalisation de la différence anionique, plutôt que de se fier uniquement aux mesures de cétones, est cruciale pour évaluer l'adéquation de la réanimation. Une thérapie bicarbonatée ne doit être instituée que si le pH est inférieur à 6,9, avec une correction lente du sodium.
  • La mortalité est plus élevée chez les patients âgés atteints d'ACD en raison d'une dysfonction organique préexistante. Les complications comprennent l'œdème cérébral. Le coma hyperosmolaire non cétosique est fréquent dans le diabète de type 2.

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