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Localisation anatomique de l'accident vasculaire cérébral ischémique

Conférencier: Dr Vasanth​

DNB MÉDECINE D'URGENCE MNAMS, FICM, MBA HA

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Description

Un accident vasculaire cérébral ischémique se définit par une perte brutale du flux sanguin vers une région cérébrale, suivie d'une altération des fonctions neurologiques. L'occlusion thrombotique ou embolique d'une artère cérébrale provoque un accident vasculaire cérébral ischémique aigu, plus fréquent que l'accident vasculaire cérébral hémorragique. L'évaluation de l'AVC est traditionnellement facilitée par la localisation clinique, où les déficits présentés sont liés à des localisations artérielles cérébrales spécifiques. Bien qu'essentielles à une prise en charge de l'AVC fondée sur des données probantes, les compétences en localisation clinique sont rarement enseignées aux non-neurologues. Elles permettent une identification rapide du patient, un diagnostic et, in fine, l'administration d'un traitement immédiat. Malgré les avancées en neuroimagerie et en recherche en laboratoire, la technologie ne peut remplacer l'anamnèse du clinicien et la localisation anatomique basée sur l'examen. Les examens d'imagerie standard peuvent négliger des lésions s'ils ne se concentrent pas précisément sur la région anatomique supposée affectée. La compréhension de l'architecture, de la physiologie, de l'apport sanguin et des processus pathologiques qui l'influencent est nécessaire à la localisation.

Résumé Écouter

  • Le diaporama traite de la localisation anatomique de l'accident vasculaire cérébral ischémique, en soulignant l'importance de l'examen clinique et de l'imagerie pour un diagnostic précis. Il met en évidence la nécessité de différencier les lésions corticales, de la couronne rayonnante, de la capsule interne et du tronc cérébral en fonction des signes cliniques tels que les sensations corticales et la fonction des nerfs crâniens.
  • Le présentateur utilise le cas d'un homme de 70 ans présentant une faiblesse unilatérale droite pour illustrer le processus de localisation anatomique. Il explique comment exclure différents emplacements en fonction de l'intégrité des sensations corticales, de la présence de paralysies des nerfs crâniens et du type de faiblesse des membres supérieurs et inférieurs. Le cas conclut qu'il s'agit probablement d'un infarctus de la capsule interne gauche, possiblement dû à une thrombose.
  • La conférence aborde l'apport artériel du cerveau, en se concentrant sur les artères cérébrales antérieure et moyenne. Elle explique l'importance des segments A1 et A2 de l'artère cérébrale antérieure, caractéristiques qu'un blocage isolé du segment A1 peut être asymptomatique en raison du flux collatéral. Un blocage du segment A2 entraîne une faiblesse des membres inférieurs et un dysfonctionnement du lobe frontal en raison de son apport à la surface médiale du cerveau.
  • Elle explique qu'un blocage de l'artère de Heubner peut affecter la zone de la capsule interne associée au contrôle du visage et du membre supérieur. Des scénarios spécifiques incluent des combinaisons de blocages des artères A2 et de Heubner, entraînant des schémas d'hémiplégie distincts. L'absence congénitale d'un segment A1 d'un côté est discutée, ainsi que les conséquences d'un blocage de l'autre côté.
  • Le présentateur détaille également les branches M1 et M2 (supérieure et inférieure) de l'artère cérébrale moyenne, décrivant les effets de divers blocages dans ces territoires. Les blocages de M1 ont des branches pénétrantes qui ont des implications pour la capsule interne. Les branches inférieures ont des implications pour l'aire de Wernicke concernant le langage et les champs visuels supérieurs.
  • Les accidents vasculaires cérébraux de la circulation postérieure impliquant les artères vertébrales et basilaire sont également expliqués. Une lésion au niveau de la branche thalamo-géniculée peut affecter la sensibilité et le champ visuel. Un impact sur le mésencéphale et les zones supérieures peut affecter la fonction des nerfs crâniens, ce qui affecte également l'utilisation des muscles. L'orateur passe ensuite en revue les problèmes d'accident vasculaire cérébral pontique et médullaire pour décrire où certains symptômes peuvent se localiser.
  • La présentation souligne la distinction critique entre les syndromes médullaires médial et latéral. Le syndrome médullaire médial peut provoquer une hémiplégie, tandis que le syndrome médullaire latéral peut ne pas présenter de faiblesse des membres. Le syndrome médullaire latéral se manifeste plutôt par des vertiges, un syndrome de Horner, des déficits des nerfs crâniens (9e et 10e) et une perte de la sensibilité à la douleur/à la température. Des signes subtils tels que des hoquets persistants peuvent indiquer la nécessité d'un examen neurologique détaillé.

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