2,92 CME

Nutrition précoce et son effet sur la croissance, la composition corporelle et l'obésité ultérieure

Conférencier: Dr Ganesh Kulkarini

Directeur et consultant en chef, hôpital pour enfants Sanjeevani, Mumbai

Connectez-vous pour commencer

Description

Facteurs affectant la programmation métabolique précoce (nutrition prénatale et postnatale, nutrition de la petite enfance, épigénétique). Impact de la programmation métabolique précoce sur la santé et la maladie à long terme. Lien entre nutrition précoce et obésité ultérieure. Influence des pratiques alimentaires précoces sur la régulation de l'appétit et l'équilibre énergétique. Recommandations fondées sur des données probantes pour promouvoir de saines habitudes alimentaires dès la petite enfance. Rôle des professionnels de santé dans le soutien d'une nutrition optimale dès le plus jeune âge. Exemples concrets illustrant l'impact de la nutrition précoce sur la croissance et le risque d'obésité. Stratégies pratiques permettant aux professionnels de santé d'évaluer et de traiter les problèmes de nutrition précoce en pratique clinique.

Résumé

  • La nutrition est une science qui interprète l'interaction entre les nutriments essentiels présents dans les aliments et leur utilité pour la vie, englobant la croissance, le développement, la survie et la reproduction. Les archives historiques montrent que des messages diététiques existaient déjà 2 500 av. J.-C., avec des avancées au fil des siècles, notamment l'importance accordée par Hippocrate à l'alimentation comme médicament.
  • L'objectif principal de la nutrition est de favoriser une santé, une croissance, un développement, une survie et une reproduction optimaux chez l'être humain. La nutrition en début de vie, en particulier au cours des 10 000 premiers jours, est essentielle en raison de son influence sur le développement cérébral, la croissance somatique et la programmation métabolique. Cette période offre une fenêtre d'opportunité pour des interventions visant à prévenir les problèmes de santé à long terme.
  • Les conséquences à court terme d'une mauvaise nutrition comprennent l'obésité, le marasme et la faim cachée, tandis que les conséquences à long terme concernent des maladies non transmissibles comme l'hypertension, le diabète de type 2 et l'obésité. La prévalence du surpoids et de l'obésité augmente, souvent en raison des pratiques d'alimentation des nourrissons.
  • Les pratiques d'alimentation prénatale, l'allaitement maternel versus l'alimentation artificielle et l'introduction d'aliments complémentaires sont des aspects clés qui déterminent les pratiques d'alimentation du nourrisson. L'allaitement maternel est associé à des courbes de croissance plus lentes en raison de sa teneur optimale en protéines, protégeant ainsi contre la prise de poids à l'âge adulte.
  • Les piliers d'une bonne santé tout au long de la vie, liés à une bonne nutrition dès le plus jeune âge, comprennent une bonne santé métabolique à long terme, avec un IMC approprié, le bon fonctionnement du système immunitaire, le développement cérébral, ainsi que la santé digestive et intestinale. Le lait maternel contient du DHA et de l'ARA, essentiels au développement cognitif et visuel.
  • Le lait maternel offre une qualité protéique optimale, en quantité moindre que le lait maternisé, ce qui favorise la programmation métabolique. Il contient des protéines de lactosérum pour faciliter la digestion et des lactobacilles pour la protection gastro-intestinale. À l'inverse, les laits maternisés contiennent des niveaux de protéines plus élevés, ce qui peut entraîner une adipogenèse rapide et excessive.
  • Une faible teneur en protéines du lait maternel réduit le risque de surpoids et d'obésité, et des durées d'allaitement plus longues renforcent cet effet. Une supplémentation en micronutriments essentiels contribue au bon fonctionnement du système immunitaire.
  • En cas d'absence de lait maternel, les laits artificiels à faible teneur en protéines constituent un meilleur choix. La croissance et le développement du cerveau sont rapides pendant la petite enfance, exigeant des nutriments essentiels. Apporter aux bébés des micronutriments comme les vitamines A, C, E et D contribue au bon fonctionnement du système immunitaire.

Commentaires