0,54 CME

Séance d'endoscopie thérapeutique pour l'endoscopiste non thérapeutique

Conférencier: Dr Sarah Al Ghamdi

Professeur adjoint de médecine, gastro-entérologue et endoscopiste avancé, Université du Roi Abdulaziz, Djeddah, Arabie saoudite

Connectez-vous pour commencer

Description

La session « Endoscopie thérapeutique pour l'endoscopiste non thérapeute » est conçue pour fournir aux gastro-entérologues qui ne pratiquent pas régulièrement d'interventions thérapeutiques des informations précieuses et des compétences pratiques en endoscopie thérapeutique. Cette session se concentre sur les aspects pratiques, notamment les techniques de base d'hémostase, de polypectomie et d'extraction de corps étrangers, permettant aux participants de maîtriser les interventions thérapeutiques. En comblant le fossé entre l'endoscopie de routine et les interventions thérapeutiques, cette session vise à doter les endoscopistes non thérapeutes des connaissances et des compétences nécessaires pour améliorer leur pratique clinique et contribuer à une prise en charge globale des patients en gastro-entérologie.

Résumé Écouter

  • L'exposé porte sur la prise en charge des polypes découverts lors d'une endoscopie, en particulier pour les endoscopistes non spécialisés dans les techniques avancées. Il met l'accent sur la compréhension des options disponibles, principalement la résection muqueuse endoscopique (RME) et la dissection sous-muqueuse endoscopique (DSME), en présentant le taux de récidive inférieur de la DSME et sa capacité à évaluer l'invasion sous-muqueuse.
  • La RME cible la couche muqueuse, tandis que la DSME dissèque plus profondément la sous-muqueuse, permettant une résection en bloc et une évaluation histopathologique précise. L'intervenant préconise la résection endoscopique comme supérieure à la chirurgie en raison de taux de mortalité et de morbidité inférieurs. La DSME est particulièrement adaptée aux cancers précoces, aux lésions dysplasiques, à l'histologie équivoque et aux lésions fibrotiques.
  • Le diagnostic optique est crucial, utilisant les classifications de Paris et de NICE pour évaluer le risque d'invasion sous-muqueuse. Les tumeurs à extension latérale (LST) sont classées en fonction de leurs caractéristiques granulaires et nodulaires, corrélées à la probabilité d'invasion. La classification NICE aide à différencier les polypes bénins des polypes présents malins à l'aide de l'imagerie en bande étroite (NBI).
  • Le tatouage est décrit pour localiser une injection après soulèvement d'un polype. Plusieurs plans pour une potentielle malignité, ou un seul tatouage distal pour la surveillance future et la localisation de la cicatrice.
  • Les biopsies doivent être réservées aux cancers suspectés, aux zones ulcérées ou aux nodules sur les polypes plats, en provoquant les biopsies inutiles sur les polypes destinées à une consultation spécialisée. Une bonne documentation, comprenant des photos et des vidéos, est essentielle lors de la consultation auprès d'endoscopistes expérimentés.

Commentaires