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Cancer de l'estomac : effets et prise en charge

Conférencier: Dr Srinath Bharadwaj

Oncologue médical au centre de cancérologie Apollo

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Description

La localisation du cancer de l'estomac et son étendue déterminent son traitement. Le cancer de l'estomac est également appelé cancer gastrique. Cependant, d'autres facteurs, comme l'âge, l'état de santé général et les préférences du patient, peuvent également être cruciaux. Si possible, une intervention chirurgicale pour retirer le cancer est généralement incluse dans le traitement, car elle offre les meilleures chances de survie à long terme. Cependant, si le cancer a beaucoup progressé ou si l'état de santé du patient est insuffisant, la chirurgie peut ne pas être une bonne option. En complément ou à la place de la chirurgie, d'autres traitements comme la chimiothérapie et la radiothérapie sont fréquemment utilisés en médecine. Dans certains cas, de nouvelles thérapies, comme l'immunothérapie et les médicaments à cibles spécifiques, peuvent s'avérer bénéfiques.

Résumé Écouter

  • La discussion porte sur l'évaluation du cancer de l'estomac, plus précisément au stade 4, et les approches thérapeutiques utilisées en pratique clinique. Un cas d'une femme diabétique de 66 ans présentant des symptômes évocateurs de problèmes gastriques a conduit à la découverte d'une masse friable au niveau du pylore de l'estomac, testée par endoscopie digestive haute et biopsie. On observe une augmentation de l'incidence des cancers gastriques chez les populations asiatiques plus jeunes.
  • Les facteurs de risque du cancer de l'estomac comprennent la consommation d'aliments conservés au sel, la teneur en nitrates des aliments et de l'eau, l'infection à Helicobacter pylori et l'association tabagisme-alcool. L'histopathologie révèle que 95 % des cancers de l'estomac sont des adénocarcinomes, les types intestinaux et diffus étant les plus fréquents. Le type diffus est souvent observé chez les jeunes, ce qui incite à rechercher un syndrome héréditaire de cancer gastrique chez les patients de moins de 45 ans.
  • Une recommandation clé est d'éviter d'envoyer directement les patients présentant des masses gastriques en chirurgie sans stadification préalable par TEP-TDM. La chirurgie de la tumeur primitive dans le cancer de stade 4 n'a pas démontré d'amélioration de la survie. La chimiothérapie est le traitement principal du cancer gastrique de stade 4, visant des soins palliatifs et un soulagement des symptômes plutôt qu'une guérison.
  • Les décisions thérapeutiques deviennent complexes lorsqu'il s'agit d'un adénocarcinome neuroendocrinien mixte, nécessitant la sélection d'agents chimiothérapeutiques efficaces contre les deux composantes. Le cas présenté concernait une tumeur mixte initialement traitée par cisplatine et étoposide, ciblant la composante neuroendocrine, suivie d'un passage au FOLFOX6 après la disparition de la composante neuroendocrine, révélant un adénocarcinome à 100 %. La patiente a ensuite reçu du Paclitaxel et du Seramza (inhibiteur du VEGF) après progression, entraînant une survie prolongée au-delà des attentes basées sur les données publiées.
  • Des aspects importants du traitement incluent le choix judicieux de la chimiothérapie, le séquençage efficace des molécules et la capacité d'adapter le régime en fonction de l'histologie et de la réponse. Le succès des séquences de traitement peut prolonger l'espérance de vie au-delà des limites suggérées par la littérature existante.
  • Les messages clés ont mis l'accent sur le caractère incurable du cancer de stade 4, l'importance du TEP-TDM pour la stadification et l'évaluation de la réponse, et le rôle de la chimiothérapie. Contrairement au stade 4, la chirurgie est le traitement principal des cancers gastriques de stade 1, 2 et 3, la chimiothérapie servant d'adjuvant, et le rôle de la radiothérapie restant discutable.

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