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La science derrière la réanimation

Conférencier: Dr Ravi Teja Kethavath

Dr Ravi Teja Kethavath Professeur adjoint, médecine d'urgence, GMC, Srikakulam

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Description

La réanimation est une intervention médicale essentielle visant à rétablir la circulation et la respiration spontanées chez les personnes en arrêt cardiaque ou en insuffisance respiratoire. La science de la réanimation repose sur une approche multidimensionnelle, incluant la reconnaissance rapide de l'urgence, la mise en route d'une réanimation cardio-pulmonaire (RCP) pour maintenir la circulation sanguine et l'oxygénation, la défibrillation pour corriger les arythmies cardiaques potentiellement mortelles, et des interventions de réanimation cardio-pulmonaire avancées telles que la gestion des voies aériennes et l'administration de médicaments. Les principes clés d'une réanimation réussie incluent un accès précoce aux soins, une RCP de qualité, un travail d'équipe et une communication efficaces entre les professionnels de santé, ainsi qu'une intégration rapide d'interventions avancées basées sur les dernières recommandations fondées sur des données probantes. L'objectif ultime de la réanimation est d'améliorer les chances de survie et d'obtenir de bons résultats neurologiques pour les patients en arrêt cardiaque ou respiratoire.

Résumé Écouter

  • Le coup de chaleur se différencie principalement de l'épuisement dû à la chaleur par la présence d'une atteinte du système nerveux central, indiquée par une altération de la conscience (semi-consciente ou inconsciente). Le traitement implique des méthodes de dissipation de la chaleur comme la conduction, la convection et le rayonnement, ainsi que l'administration de liquides et les courants d'air. Les frissons aux urgences peuvent indiquer un mécanisme réflexe pour augmenter la température corporelle, nécessitant du paracétamol et des liquides même si la température actuelle est normale.
  • La RCP vise à maintenir la fonction cérébrale pendant un arrêt cardiaque, et non à redémarrer le cœur. Les compressions thoraciques doivent être effectuées à un rythme de 100 à 120 par minute pour assurer un débit sanguin cérébral adéquat, en minimisant les interruptions. L'adrénaline (1 mg diluée) est le principal médicament pour la réanimation cardio-pulmonaire avancée (RCP-A), et elle doit être administrée sans délai.
  • Dans les cas de noyade, les patients ne doivent pas être déclarés morts tant que la température corporelle centrale n'a pas atteint 32 °C. La réanimation doit se poursuivre pendant au moins 40 minutes, et la surveillance de la température avec réchauffement est cruciale. Les tentatives de défibrillation doivent être limitées à un maximum de trois si la température est inférieure à 30 °C, et la fréquence de l'adrénaline doit être réduite de moitié. L'atropine est contre-indiquée dans les scénarios d'arrêt cardiaque et ne doit être utilisée que pour la bradycardie.
  • Un pneumothorax sous tension nécessite une thoracostomie à l'aiguille immédiate dans le triangle de sécurité (formé par le cinquième espace intercostal, le bord latéral du grand pectoral et le bord latéral du grand dorsal). Il est important de relâcher la pression et d'éviter un défibrillateur implantable cardioverteur-défibrillateur (ICD) de gros calibre pour prévenir un œdème pulmonaire de réexpansion. Les défibrillateurs sont utilisés pour arrêter le cœur et permettre au nœud sinusal de reprendre le contrôle, tandis que la cardioversion synchronisée est utilisée pour les patients vivants présentant des arythmies.
  • Les morsures de serpent en Inde sont traitées avec un antivenin polyvalent (ASV), déterminant de l'identification du serpent. Les garrots doivent être appliqués que par des professionnels qualifiés. L'élévation du pied au-dessus du niveau du cœur est désormais recommandée. Les tests de dose d'ASV sont inutiles, et l'ASV doit être poursuivi même en cas d'allergie (avec prise en charge de l'anaphylaxie). La néostigmine doit être évitée en soins tertiaires, et le traitement de la méthémoglobinémie est le bleu de méthylène.
  • L'intubation séquentielle rapide (ISR) implique une planification minutieuse, une pré-oxygénation, une prémédication (sédation, agents d'induction et paralysie) et une liste de contrôle post-intubation. Les décisions d'intubation doivent être basées sur des scénarios cliniques, et non uniquement sur le score de l'échelle de Glasgow. Chez les patients atteints de BPCO avec narcose carbonique, évitez le lavage agressif du CO2 si le patient est stable. Le charbon actif est principalement destiné aux intoxications végétales. Le cocktail du coma n'est plus recommandé.
  • En cas de choc, privilégier l'accès veineux gros calibre et l'administration d'oxygène. La noradrénaline est le vasopresseur de première intention, mais nécessite une réanimation liquidienne adéquate (sauf en cas de choc septique ou anaphylactique). La vasopressine est le vasopresseur de deuxième intention pour le choc septique. Le sang est le traitement principal du choc hémorragique. Les canules sont préférées aux voies centrales pour la réanimation liquidienne, tandis que les voies centrales sont réservées à l'infusion de noradrénaline.

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