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Nutrition protéique dans la petite enfance

Conférencier: Dr Prameela Joji

Consultant principal en soins intensifs pédiatriques, KIMSHEALTH, Thiruvananthapuram.

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Description

Importance et aperçu des protéines dans la croissance, le développement et la fonction immunitaire de la petite enfance. Comprendre le profil des acides aminés essentiels et leur rôle dans la croissance et le développement. Sources de protéines dans la petite enfance. Introduction d'aliments solides riches en protéines lors de la transition vers l'alimentation complémentaire (introduction des aliments solides, calendrier et méthodes, et stratégies pour assurer un apport protéique équilibré pendant l'alimentation complémentaire). Score d'acides aminés corrigé de la digestibilité des protéines. Associations entre l'apport protéique et le risque d'obésité, de troubles métaboliques et de maladies chroniques plus tard dans la vie. Recommandations fondées sur des données probantes pour promouvoir un apport protéique sain dès la petite enfance. Conseils pratiques pour les parents et les personnes en charge de l'enfant afin de garantir une consommation adéquate de protéines. Stratégies pour surmonter les obstacles à une nutrition protéique optimale chez les jeunes enfants. Exemples concrets illustrant le rôle de la nutrition protéique.

Résumé Écouter

  • L'allaitement maternel est optimal, débutant dans l'heure suivant la naissance et se poursuivant exclusivement pendant six mois, puis en complément d'aliments complémentaires jusqu'à deux ans ou plus. Si la malnutrition se concentre souvent sur la dénutrition, l'obésité infantile est une souffrance croissante en Inde, avec une augmentation du taux de surpoids chez les enfants de moins de cinq ans.
  • Les expositions nutritionnelles de la petite enfance, notamment pendant la période néonatale, présentent de manière significative la vulnérabilité aux maladies ultérieures en raison de la programmation métabolique et des modifications épigénétiques. Une prise de poids rapide, notamment au cours des six premiers mois, et une prise de poids précoce sont des facteurs prédisposants à l'obésité infantile. Des facteurs tels que la génétique, l'épigénétique, les modes de vie sédentaires, les régimes alimentaires malsains et les conditions socio-économiques contribuent à ce problème.
  • L'obésité infantile entraîne diverses conséquences, notamment le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires, le risque de cancer, les limitations physiques, les problèmes psychosociaux, l'apnée du sommeil et les problèmes orthopédiques. Elle peut également avoir un impact sur la puberté, entraînant des affections telles que le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) et des problèmes de fertilité.
  • Une durée d'allaitement plus longue est associée à une prévalence plus faible de l'obésité. La teneur en protéines du lait maternel évolue au fil du temps, en fonction des besoins changeants du nourrisson. Cependant, les préparations pour nourrissons riches en protéines peuvent entraîner une augmentation des acides aminés insulinogènes, une prise de poids accumulée et un dépôt de graisse corporelle.
  • Une adipogenèse excessive chez les nourrissons, souvent déclenchée par les acides aminés à chaîne ramifiée et les facteurs de croissance présents dans les régimes riches en protéines, contribue à l'obésité. Des études démontrent qu'un apport élevé en protéines pendant la petite enfance favorise l'accumulation de tissus adipeux prépéritonéal, ce qui a un impact sur la santé métabolique.
  • Des interventions en période postnatale sont cruciales pour prévenir l'obésité ultérieure. L'indice protéique alimentaire cible pendant la petite enfance est une approche précieuse pour réduire la prise de poids excessive. Un régime lacté infantile pauvre en protéines peut être une stratégie efficace pour réduire le risque d'obésité ultérieure et ses conséquences.
  • Les conseils nutritionnels doivent préconiser l'allaitement maternel exclusif et l'utilisation des courbes de croissance de l'OMS. Il convient d'évaluer et de suivre les courbes de croissance et d'évaluer les pratiques alimentaires. Il faut réduire l'apport protéique des régimes lactés infantiles, en particulier pour les nourrissons à risque. Il faut choisir des préparations pour nourrissons à prédominance de lactosérum et pauvres en protéines, qui ressemblent étroitement au lait maternel, pour favoriser une croissance saine dès le début.

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