2,22 CME

Prévention et traitement de l'ostéoporose

Conférencier: Dr Yamini Dhar

Spécialiste en obstétrique et gynécologie, hôpitaux AlZahra, Émirats arabes unis

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Description

La prévention et le traitement de l'ostéoporose reposent sur une approche multidimensionnelle visant à augmenter la densité et la résistance osseuses afin de réduire le risque de fractures. La prévention comprend un apport adéquat en calcium et en vitamine D par l'alimentation ou la prise de compléments alimentaires, des exercices réguliers de port de poids et de renforcement musculaire, des modifications du mode de vie comme l'arrêt du tabac et la limitation de la consommation d'alcool, et des stratégies de prévention des chutes pour réduire le risque de fractures. Pour le traitement, les bisphosphonates sont couramment prescrits pour ralentir la perte osseuse, tandis que le dénosumab, les modulateurs sélectifs des récepteurs aux œstrogènes (SERM) et les analogues de l'hormone parathyroïdienne comme le tériparatide peuvent être utilisés pour stimuler la formation osseuse. De plus, un traitement hormonal substitutif (THS) peut être envisagé chez certaines femmes ménopausées, mais son utilisation doit être soigneusement évaluée au regard des risques potentiels. Des mesures régulières de la densité osseuse sont recommandées pour surveiller l'efficacité du traitement et l'ajuster si nécessaire, soulignant l'importance d'une approche personnalisée en fonction des facteurs de risque individuels et de l'état de santé général.

Résumé Écouter

  • Cette présentation porte sur la prévention, le traitement et le suivi de l'ostéoporose, en particulier chez les femmes ménopausées. L'identification des femmes à risque de fractures ostéoporotiques est l'objectif principal, permettant un diagnostic, un traitement et un suivi approprié. Bien que les gynécologues ne traitent pas directement l'ostéoporose, ils doivent être conscients des patientes à risque afin de les orienter vers des rhumatologues.
  • L'ostéoporose est une maladie squelettique fréquente touchant les femmes postménopausées, entraînant des douleurs, une incapacité et une réduction de l'espérance de vie. Les fractures du col du fémur sont particulièrement invalidantes, entraînant souvent une perte d'autonomie. La présentation a mis l'accent sur l'importance du dépistage et de la prise en charge précoces pour atténuer les charges personnelles et économiques liées à la maladie.
  • Les fractures ostéoporotiques sont plus fréquentes que les crises cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux et le cancer du sein. L'ostéopénie, maladie silencieuse, évolue souvent vers l'ostéoporose sans symptômes notables jusqu'à l'apparition d'une fracture. Le diagnostic précoce repose sur l'évaluation des ressentis de la patiente, de sa posture et de sa démarche, ainsi que sur l'utilisation de la densitométrie osseuse.
  • Les facteurs de risque d'ostéoporose comprennent le sexe, l'âge, la corpulence, les familles familiales et l'origine ethnique. Les symptômes peuvent se manifester par une perte de taille ou des modifications de la posture. La densité minérale osseuse, déterminée par l'épaisseur de l'os, est cruciale pour le diagnostic. Les ostéoblastes et les ostéoclastes jouent un rôle vital respectivement dans la formation et la résorption osseuse.
  • Les populations à haut risque comprennent les femmes ayant des ménarches tardives, une ménopause précoce, une mauvaise alimentation et des familiales de fractures du col du fémur. Certaines affections médicales, telles que les maladies inflammatoires et un faible IMC, et certains médicaments, notamment les corticoïdes, peuvent également contribuer à l'ostéoporose. Le dépistage comprend des densitométries osseuses (DEXA) de la colonne vertébrale, de la hanche et de l'avant-bras.
  • Le système de score FRAX est utilisé pour évaluer le risque de fracture à 10 ans. Les recommandations américaines préconisent des DEXA pour les femmes de plus de 65 ans, tandis que les recommandations britanniques suivent des évaluations individuelles des risques. Les scores T sont utilisés pour les adultes de plus de 50 ans, tandis que les scores Z sont utilisés pour les personnes plus jeunes. La présentation souligne l'importance du calcul du FRAX et de l'évaluation des facteurs de risque cliniques.
  • La prise en charge comprend des modifications du mode de vie telles que la prévention des chutes, l'arrêt du tabac et la réduction de la consommation d'alcool. Une activité physique régulière, une supplémentation en calcium et en vitamine D sont recommandées. Les options thérapeutiques comprennent les médicaments anti-résorbants, les médicaments doux et la thérapie anabolique.
  • Les recommandations NICE préconisent des durées de traitement de deuxième et troisième intention de 24 mois. Des traitements de suivi sont recommandés, notamment chez les personnes ayant subi une fracture. Le THM pour les femmes postménopausées plus jeunes est une autre considération.

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