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Médecine de transplantation de précision : étude de cas

Conférencier: Dr Atit Dharia

Anciens élèves - Université de Toronto

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Description

La médecine de transplantation de précision, une approche révolutionnaire dans le domaine des soins de santé, optimise la transplantation d'organes en adaptant les traitements à chaque patient. Cette étude de cas explore son impact transformateur, en présentant des stratégies personnalisées qui améliorent la compatibilité donneur-receveur, minimisent les risques de rejet et améliorent les résultats globaux de la transplantation. Grâce à une analyse minutieuse des profils des patients et à des technologies de pointe, la médecine de transplantation de précision apparaît comme une lueur d'espoir, révolutionnant le paysage de la transplantation d'organes avec une précision et une efficacité sans précédent.

Résumé Écouter

  • Cette présentation porte sur la personnalisation des traitements pour améliorer les résultats des transplantations rénales, y comprend la discussion sur l'immunologie de transplantation de précision. Les sujets abordés incluent les facteurs déterminant le risque immunologique, les scénarios cliniques, les traitements d'induction et d'entretien, le choix des médicaments pour des patients spécifiques et la personnalisation du traitement en fonction des complications.
  • Actuellement, 120 à 130 transplantations sont réalisées chaque année à l'institut du présentateur. Les transplantations de donneurs malades sont en augmentation après une baisse autour de 2020-2021 pendant la pandémie de COVID-19. Avant la transplantation, les patients subissent un profilage immunologique pour l'évaluation du risque, catégorisé comme faible ou élevé en fonction des facteurs cliniques (grossesse, transfusions sanguines, re-transplantation, âge) et des résultats de laboratoire (incompatibilités HLA, positivité DSA, CPRA, incompatibilité de groupe sanguin, taux élevé d'anticorps anti-ABO).
  • Le traitement d'induction a lieu pendant l'implantation du rein, tandis que l'entretien est à vie. Les agents d'induction disponibles en Inde comprennent l'ATG (globuline anti-thymocyte) et le Basiliximab. Le choix est variable dans le monde entier, spécifique au centre et au patient. L'ATG est privilégié pour les patients à haut risque (incompatibilité HLA, receveurs plus jeunes, donneurs plus âgés, CPRA élevé, DSA, temps d'ischémie froide), tandis que le Basiliximab est une option pour les personnes à faible risque ou lorsque l'ATG est mal toléré (cytopénie, hypotension).
  • Le traitement d'entretien comprend généralement une association de trois médicaments : un ICN (Ciclosporine ou Tacrolimus), un corticoïde et un antimétabolite (Azathioprine ou Mycophénolate). Le Tacrolimus est l'ICN préféré en raison de la diminution des taux de rejet. La Ciclosporine est utilisée lorsque le Tacrolimus provoque des effets neurologiques secondaires, un nouveau diabète, des diarrhées fréquentes, une dyspepsie, des vomissements ou une alopécie. La personnalisation implique la prise en compte des polymorphismes génétiques, bien qu'ils ne soient pas encore totalement fiables.
  • Les effets secondaires courants du MMF (Mycophénolate) sont les troubles gastro-intestinaux, la thrombopénie et l'élévation des enzymes hépatiques. La maladie de l'Azathioprine est liée à l'activité de la TPMT ; un test TPMT est souvent effectué. Les patients souffrant de diarrhée due au Mycophénolate mofétil sont passés au Mycophénolate sodique. La posologie des corticoïdes n'est pas standardisée et est déterminée en fonction des besoins individuels du patient et des protocoles du centre. Les risques liés aux corticoïdes comprennent l'ostéoporose, un mauvais contrôle de la glycémie, le diabète, une mauvaise cicatrisation des plaies, la formation de cataractes, l'hypertension, l'obésité et les altérations lipidiques.
  • Le traitement d'entretien initial pour les patients à faible risque est généralement le Tacrolimus, les corticoïdes et le Mycophénolate mofétil. Ceux qui présentent une persistance peuvent passer au Mycophénolate sodique. Les greffes H identiques provenant de jumeaux monozygotes peuvent nécessiter une immunosuppression pendant seulement 1 à 3 mois. La minimisation ou le prélèvement des corticoïdes sont de plus en plus courants, notamment chez les patients pédiatriques, pour éviter un retard de croissance.
  • Le service complet du traitement d'entretien n'est pas conseillé, sauf chez les jumeaux monozygotes. Les patients présentant une levée des inhibiteurs de la calcineurine (ICN) sont passés aux inhibiteurs de la MTOR (Sirolimus ou Everolimus). Chez les patients sous Ciclosporine et Azathioprine développant un rejet aigu, le traitement est souvent remplacé par du Tacrolimus et du Mycophénolate mofétil ou la posologie est augmentée.

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