0,06 CME

Réhabilitation post-endodontique : un point de vue clinique

Conférencier: Dr Ruchika Jindal

Endodontiste consultant

Connectez-vous pour commencer

Description

La restauration des dents traitées par endodontie est souvent nécessaire et peut représenter un défi, car il n'existe pas de consensus sur le traitement idéal. L'échec d'une restauration endodontique n'est généralement pas dû au traitement endodontique, mais à une restauration inadéquate ou à des causes parodontales.

Rejoignez-nous dans cette session exclusive avec le Dr Ruchika Jindal, consultante senior en endodontie, pour en savoir plus sur les contraintes dont la dent traitée endodontiquement a besoin pour retrouver sa forme, sa fonction et son esthétique, ainsi que sur les mises à jour des techniques adhésives contemporaines.

Résumé Écouter

  • L'évaluation pré-endodontique est cruciale et se concentre sur la restaurabilité, les contacts occlusaux, la santé parodontale, la largeur biologique et le rapport couronne-racine. Cette évaluation détermine la faisabilité et les exigences de la restauration après le traitement canalaire.
  • La sélection des cas implique une approche holistique, tenant compte de la position stratégique et de la caractéristique de la dent, de la présence de fissures ou de fractures, de l'état de santé du patient (en particulier le traitement par bisphosphonates) et de la nature des lésions péri-apicales éventuelles. Les contraintes économiques et temporelles jouent également un rôle important dans la planification du traitement.
  • La restauration post-endodontique est vitale, augmentant le taux de réussite d'environ 10 %. Elle prévient la contamination, maintient la reconstruction de la couronne, renforce la structure radiculaire, prévient les fractures, établit une bonne occlusion et assure une étanchéité marginale pour prévenir les microfuites.
  • Les types de restauration vont des obturations provisoires d'orifice (matériaux à base d'oxyde de zinc comme le Cavit ou l'IRM) aux restaurations permanentes, y compris les reconstructions en amalgame ou en composite. Les restaurations temporaires offrent une protection et une étanchéité immédiates.
  • Les pivots sont classés en pivots et couronnes coulés (sur mesure) ou en pivots préfabriqués (pivots en fibre). Ils peuvent également être classés comme actifs (pour les racines plus courtes) ou passifs. Les pivots passifs coniques sont généralement recommandés. Le timing, la longueur (deux tiers de la longueur de la racine ou 5 à 7 mm de gutta-percha apicale), le diamètre (un tiers de la racine) et l'épaulette (collerette à 360 degrés) du placement du pivot sont essentiels pour la réussite.
  • Les pivots en fibre présentent des avantages en imitant la flexibilité de la dentine, notamment la contrainte sur la structure dentaire. Les couronnes, provisoires (fabriquées sur mesure ou préfabriquées) et permanentes (métal, zircone, EMAX), sont cruciales pour la couverture cuspide, notamment dans les molaires.
  • Les endocouronnes, qui intègrent une restauration coronaire avec une extension apicale dans l'espace pulpaire, peuvent constituer une alternative plus simple et plus résistante aux fractures aux couronnes traditionnelles pivot et couronne. La préparation dentaire pour les couronnes implique des réductions spécifiques sur les surfaces vestibulaire, occlusale, incisive et linguale/palatine, avec différents types de marges.
  • Les cas cliniques montrent des restaurations composites, des placements de pivots en fibre et des reconstructions de la couronne avec des couronnes. Le succès dépend de facteurs contrôlés à la fois par le clinicien (étanchéité du canal, prévention des microfuites, renforcement de la structure dentaire) et par le patient (coopération, maintien de la santé systémique et bonne hygiène bucco-dentaire).

Commentaires