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Vaccination pédiatrique : la voie à suivre

Conférencier: Dr Latha Kanchi Parthasarathy

MBBS ; DCH ; MRCPCH ; CCT (Londres) Consultant principal en pédiatrie, hôpitaux Apollo

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Description

Grâce aux progrès de la médecine, la pédiatrie peut être protégée contre un nombre de maladies jamais atteint auparavant. Les vaccins aident le système immunitaire pédiatrique à combattre plus efficacement les infections en déclenchant une réponse immunitaire contre des maladies spécifiques.

Résumé

  • Le Programme national de vaccination a été officiellement établi dans les années 1960, bien que les vaccins contre la variole, la rage, la typhoïde, le choléra et la peste existaient déjà en 1900. La vaccination a entraîné la quasi-disparition de nombreuses maladies infantiles. Les vaccins spécifiques inclus dans les programmes nationaux varient selon les pays.
  • Le premier vaccin contre la variole a été découvert en 1798 et introduit en Inde vers 1800. L'OMS estime que les programmes de vaccination actuels sauvent de 2 à 3 millions de vies chaque année, soulignant ainsi le caractère rentable de la vaccination comme un outil de prévention des maladies. Les vaccins contiennent des parties ou des germes entiers, tués ou affaiblis.
  • Outre les antigènes, les vaccins contiennent des conservateurs (comme le thimérosal), des adjuvants (comme les sels d'aluminium) et des stabilisants (comme les sucres et la gélatine). Les protéines sont utilisées pour la croissance des virus ou des bactéries, le formaldéhyde inactive les toxines et les antibiotiques comme la néomycine préviennent la contamination bactérienne pendant la fabrication.
  • Les vaccins stimulent la production d'anticorps par le système immunitaire. Des cellules mémoires se développent après la première rencontre avec un antigène, procurant une immunité durable. L'objectif est de susciter une forte réponse immunitaire, notamment contre les maladies graves.
  • Les types de vaccins comprennent les vaccins vivants atténués, les vaccins à germes entiers inactivés, les vaccins à anatoxine, les vaccins sous-unitaires (protéine purifiée, protéine recombinante, polysaccharide ou peptide) et les vaccins à particules pseudo-virales. Parmi les exemples, on peut citer le vaccin ROR, le vaccin antipoliomyélitique oral, le vaccin BCG (vivant atténué) ; le vaccin à germes entiers contre la coqueluche, le vaccin antirabique, le vaccin antirabique, le vaccin antihépatite A (inactivé) ; le vaccin antidiphtérique et antitétanique (anatoxine) ; le vaccin antipneumococcique, le vaccin typhoïde, le vaccin antihépatite A et B, le vaccin antigrippal, le vaccin anticoquelucheux (sous-unitaire) ; et le vaccin contre le papillomavirus humain (particule pseudo-virale).
  • Les vaccins antipoliomyélitiques comprennent le vaccin oral (VPO, vivant) et le vaccin inactivé (VPI, injectable). Le VPO ciblait initialement les types 1, 2 et 3, mais ne cible désormais plus que les types 1 et 3 en raison de la polio paralytique induite par le vaccin. Le VPI est sans danger pour les personnes immunodéprimées et les prématurés. Les vaccins vivants ne peuvent pas être utilisés chez les personnes immunodéprimées en raison d'une réplication incontrôlée.
  • Les types d'immunité sont innés (présents à la naissance) et adaptatifs (acquis). L'immunité adaptative peut être naturelle (par infection ou anticorps maternels) ou artificielle (par vaccination ou transfert d'anticorps). L'immunité passive est immédiate, mais de courte durée. L'immunité collective se produit lorsqu'une grande partie de la population est immunisée, protégeant ainsi les personnes non immunisées.
  • Les problèmes liés à la vaccination comprennent des effets secondaires légers (douleur, rougeur, gonflement, fièvre, maux de tête) et de rares réactions graves (anaphylaxie, PTI). Malgré les premières inquiétudes, aucun lien n'a été établi entre le ROR et l'autisme. Les vaccins sont soumis à des tests rigoureux et à des essais cliniques visant à vérifier leur innocuité, leur immunogénicité et leur efficacité avant leur utilisation publique.
  • Edward Jenner a initié la vaccination avec le vaccin antivariolique. Dès les années 1940, des vaccins contre la variole, le tétanos, la coqueluche et la diphtérie existaient. La vaccination par le BCG a débuté en Inde en 1948. Dans les années 1950, des vaccins contre la polio ont été développés, et le VPI et le VPO ont tous deux été homologués en 1955.
  • À la fin des années 1960, le vaccin ROR a été ajouté. En 1972, la variole a été éradiquée. Entre 1985 et 1994, le vaccin contre l'Haemophilus influenzae de type b (Hib) a été homologué, et l'hépatite B a été ajoutée au programme national en 1995. Les vaccins contre la varicelle, le rotavirus, l'hépatite A, le VPH et le pneumocoque ont été introduits entre 1995 et 2010.
  • Les vaccins anticoquelucheux acellulaires (aP) ont été introduits en 1997 et ont entraîné moins d'effets secondaires que les vaccins à germes entiers. Le vaccin antipoliomyélitique oral contenant le virus de type 2 a été abandonné en 2000 en raison de paralysies induites par le vaccin. Les vaccins actuellement recommandés pour les nourrissons après la naissance comprennent le BCG, le vaccin antipoliomyélitique oral et l'hépatite B. D'autres vaccins administrés au cours de la première année et au-delà protègent contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l'Hib, la polio, le pneumocoque, le rotavirus, la grippe, la typhoïde, le ROR, la varicelle et l'hépatite A.
  • Les vaccins sont également importants pour les adultes. Il est conseillé aux femmes enceintes de se faire vacciner contre le tétanos (Tdap) pour protéger les nouveau-nés, et les vaccins contre la grippe sont recommandés pour les adultes, en particulier ceux atteints de maladies pulmonaires chroniques. Les vaccins ROR, contre la varicelle, contre le VPH, contre le zona et contre le pneumocoque sont également recommandés pour les adultes. Les vaccins contre la COVID-19 sont désormais inclus.
  • Des essais sont en cours pour des vaccins contre le streptocoque du groupe B afin de protéger les nouveau-nés. Des vaccins contre le virus respiratoire syncytial (VRS) et le cytomégalovirus (CMV) sont également à l'étude. Des recherches sont également en cours pour réduire la résistance des bactéries aux antibiotiques. Les essais cliniques pour la confirmation du vaccin durent généralement environ dix ans.

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