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Mythe contre médecine : la vérité sur l'AKI et la néphropathie induites par les produits de contraste

Conférencier: Dr Ahmed Sabry

Directeur du service de néphrologie, hôpital national Hayat, Arabie saoudite

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Description

« Mythes et réalités : Démêler le vrai du faux concernant l'IRA et la néphropathie induites par les produits de contraste » est une session ciblée visant à déconstruire les idées reçues sur les produits de contraste et les lésions rénales. Malgré une inquiétude généralisée, des données récentes remettent en question l'idée reçue selon laquelle les produits de contraste seraient une cause majeure d'insuffisance rénale aiguë (IRA). Cette présentation explore les données cliniques actualisées, les facteurs de risque et les recommandations, et explique clairement dans quels cas l'utilisation de produits de contraste est réellement contre-indiquée. Les participants acquerront une meilleure compréhension de la néphropathie induite par les produits de contraste (NIC) par rapport à l'IRA associée aux produits de contraste, ce qui leur permettra de prendre des décisions plus éclairées et plus sûres en matière d'imagerie.

Résumé Écouter

  • La présentation du Dr V aborde la distinction cruciale entre l'atteinte rénale aiguë associée aux produits de contraste (ARA-PC) et la néphropathie induite par les produits de contraste (NIPC), soulignant que l'ARA-PC est une association temporelle, tandis que la NIPC exige un lien de causalité, excluant d'autres causes potentielles d'atteinte rénale. Il met en évidence l'inquiétude mondiale concernant la néphrotoxicité des produits de contraste, notant une surestimation historique et les retards inutiles qui en résultent dans l'imagerie essentielle.
  • La conférence explore les théories physiologiques entourant l'atteinte rénale liée aux produits de contraste, notamment la vasoconstriction, les lésions directes des cellules tubulaires, le stress oxydatif et l'augmentation de la viscosité. Le Dr V critique les modèles animaux, car ils ne suggèrent pas fidèlement la pratique clinique, citant des doses de contraste plus faibles chez l'homme et la présence de facteurs de confusion, principalement des affections chroniques préexistantes.
  • Le Dr V présente des preuves substantielles contestant l'idée que les produits de contraste causent directement des lésions rénales, citant des méta-analyses et des essais pivots démontrant l'absence de risque accumulé d'IRA avec un produit de contraste intraveineux lorsque le DFG est supérieur à 30. risque le plus élevé.
  • La discussion porte sur les produits de contraste modernes, différenciant les agents hyperosmolaires (rarement utilisés et présentant le risque le plus élevé), les agents hypoosmolaires (norme actuelle et sûres) et les agents iso-osmolaires (risque le plus faible mais plus coûteux). Le Dr V souligne les implications cliniques du retard de l'imagerie, soulignant que le fait d'éviter les produits de contraste lorsque cela est médicalement nécessaire peut entraîner des erreurs de diagnostic et des résultats moins favorables pour les patients.
  • Le Dr V insiste sur l'utilisation de la dose de contraste la plus faible possible, d'un contraste iso-osmolaire lorsque cela est possible, en provoquant les médicaments néphrotoxiques et en effectuant des évaluations du rapport bénéfice-risque basé sur le DFGe. Il passe en revue les recommandations cliniques d'organisations telles que l'American College of Radiology, soulignant qu'il ne faut pas refuser le contraste si les avantages l'emportent sur les risques.
  • La conférence aborde les facteurs de risque pratiques tels qu'un DFGe inférieur à 30, le diabète, l'hypovolémie, l'hypertension, l'insuffisance cardiaque congestive et un volume de contraste élevé. Il met en évidence les pièges courants de la prise de décision en matière d'imagerie, notamment la surestimation du risque de NIPC, le fait de passer à côté de diagnostics critiques en raison de retards et la nécessité d'une évaluation approfondie du rapport bénéfice-risque.
  • Le Dr V fournit des conseils sur la gestion des fluides, préconisant l'hydratation chez les patients à haut risque, soulignant que l'hydratation orale et intraveineuse est tout aussi efficace. Il réfute les mythes entourant le bicarbonate de sodium et la N-acétylcystéine, notant qu'ils manquent d'avantages prouvés. Il mentionne que les statines pourraient jouer un rôle dans la prévention de la NIPC dans l'ICP.
  • Il conclut en abordant les populations spéciales comme les patients atteints d'insuffisance rénale terminale sous dialyse et les receveurs de greffe de rein, réitérant l'importance d'une évaluation et d'une gestion rigoureuse des risques. Le Dr V appelle à davantage d'essais de dispositifs dans la population inverse et à un consensus sur les examens d'imagerie pour les patients atteints de MRC qui ne devraient pas être retardés. Il suggère d'utiliser une formule de contours plus sûre et d'utiliser des listes de contrôle avant l'administration du produit de contraste.

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