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Prise en charge des infections des voies urinaires

Conférencier: Dr Deepak Kumar

Professeur associé, AIIMS, Jodhpur

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Description

La prise en charge des infections urinaires (IU) implique un diagnostic précoce, une antibiothérapie adaptée et des stratégies préventives pour éviter les récidives. Les IU sont le plus souvent causées par Escherichia coli et peuvent affecter la vessie (cystite), l'urètre (urétrite) ou les reins (pyélonéphrite). Le traitement comprend généralement une antibiothérapie basée sur la sensibilité des cultures, ainsi qu'une augmentation de l'apport hydrique et des mesures de soulagement des symptômes. En cas de récidive ou de complications, des examens complémentaires, comme l'imagerie, et l'orientation vers un spécialiste peuvent être nécessaires. L'éducation du patient aux pratiques d'hygiène et d'hydratation joue un rôle clé dans la prévention.

Résumé Écouter

  • **Définition et classification des infections urinaires (UI) :**
  • La présentation commence par clarifier la définition des infections urinaires (UI). Elle oppose les anciennes définitions qui divisaient les IU en non compliquées (par exemple, la cystite chez les femmes non enceintes) et compliquées (par exemple, les IU chez les hommes, la pyélonéphrite) aux nouvelles définitions de l'Infectious Diseases Society of America (IDSA). La définition actuelle de l'IDSA classe les IU en fonction de la présence de fièvre, de pyélonéphrite, de bactériémie, d'association avec un cathéter et de prostatite, quel que soit le sexe. La bactériurie asymptomatique, définie comme la présence de bactéries sans symptômes, est soulignée comme une condition ne nécessitant généralement pas de traitement, sauf en cas de grossesse ou avant des interventions urologiques invasives.
  • **Sélection des antibiotiques et résistance :**
  • La présentation souligne l'importance d'une gestion appropriée des antibiotiques dans le traitement des UI. Les antibiotiques sont classés en prophylactiques, empiriques et définitifs. Les antibiotiques empiriques sont choisis avant que les résultats des cultures ne soient disponibles, et les antibiotiques définitifs sont choisis en fonction des résultats des cultures et des tests de sensibilité. Les compétences de base pour la gestion des antimicrobiens comprennent la compréhension des besoins des patients, les options de traitement, la collaboration avec les professionnels de la santé et une communication claire. L'objectif ultime est de prescrire l'antibiotique, la dose, la durée et la voie d'administration appropriée.
  • **Étude de cas et directives sur les antibiotiques :**
  • La présentation comprend une étude de cas d'un homme de 72 ans atteint d'une UI compliquée, de fièvre et d'affections préexistantes. La discussion a mis l'accent sur l'utilisation d'une approche progressive pour la sélection des antibiotiques, en tenant compte de la gravité de la maladie, de la source de l'infection et des schémas locaux de résistance aux antibiotiques. Les antibiogrammes, qui présentent les données locales de sensibilité, sont essentiels pour choisir des antibiotiques empiriques efficaces. Dans l'exemple donné, le Méropénem est apparu comme le choix initial le plus approprié en raison des taux de sensibilité élevés dans l'antibiogramme local. Les directives de l'ICMR renforcent également la nécessité de tenir compte de la résistance locale aux antibiotiques avant de prescrire des antibiotiques.
  • **Désescalade et interprétation des antibiogrammes :**
  • Une fois les résultats des cultures disponibles, l'orateur préconise une désescalade vers un antibiotique à spectre plus étroit si l'organisme est sensible. Il fournit une méthode systématique pour interpréter les antibiogrammes, en classant les organismes en fonction de leur sensibilité à la Ceftriaxone, à la Pipéracilline-Tazobactam et aux Carbapénèmes. Les rapports d'antibiogrammes trompeurs qui incluent des médicaments inutiles conduisent peuvent à des choix d'antibiotiques irrationnels. Les principaux antibiotiques sur lesquels il faut se concentrer dans les antibiogrammes des UI sont la Ceftriaxone, la Pipéracilline-Tazobactam, le Méropénem, la Nitrofurantoïne et la Fosfomycine.
  • **Pharaoh Penum et résistance aux antimicrobiens :**
  • La présentation met fortement en garde contre l'utilisation du Pharaoh Penum comme substitut oral au Méropénem. Le Pharaoh Penum, initialement développé pour la sinusite et la pneumonie, a été lié à une augmentation de la résistance au Méropénem en raison de son cycle pénème. De multiples résultats révèlent que le Pharaon Penum favorise les chances de résistance au Méropénem. Son utilisation généralisée comme substitut au Méropénem est déconseillée, en particulier comme traitement empirique des IU.
  • **Scénarios spécifiques d'IU et options de traitement :**
  • Le curriculum vitae comprend des cas traitant de la gestion des IU non compliquées et compliquées, ainsi que des groupes de patients spécifiques. Les UI non compliquées doivent être traitées avec de la Nitrofurantoïne ou de la Fosfomycine, car elles sont moins affectées par la résistance aux bêta-lactamases. Chez les femmes enceintes, la Nitrofurantoïne peut être utilisée avec prudence au cours du premier trimestre, tandis que la Fosfomycine est préférée au cours des trimestres suivants. Le contrôle de la source est essentiel dans les UI compliquées, nécessitant souvent une intervention urologique.
  • **Points à retenir :**
  • Les points à retenir de la conclusion soulignent l'importance d'utiliser les antibiogrammes locaux pour guider la sélection empirique des antibiotiques, de comprendre les mécanismes de résistance, d'assurer le contrôle de la source et d'impliquer les urologues dans les cas complexes.

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