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Apprendre l'ECG grâce à une étude de cas - Partie 2

Conférencier: Dr Mohammed Sadiq Azam​

MD (Med), DNB (Cardio), cardiologue interventionnel, hôpital KIMS

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Description

Le bloc cardiaque du premier degré implique un intervalle PR prolongé fixe (> 200 ms). Le bloc auriculo-ventriculaire du deuxième degré (type 1) est également appelé bloc auriculo-ventriculaire de type 1 de Mobitz ou phénomène de Wenckebach. Les résultats ECG typiques du bloc auriculo-ventriculaire de type 1 de Mobitz comprennent un allongement progressif de l'intervalle PR jusqu'à ce que l'impulsion auriculaire ne soit plus transmise et que le complexe QRS soit aboli.

La conduction nodale AV reprend avec le battement suivant et la séquence d'allongement progressif de l'intervalle PR et la chute éventuelle d'un complexe QRS se répètent.

Résumé Écouter

  • La discussion s'est concentrée sur le diagnostic des différents rythmes ECG, en soulignant l'importance d'une approche systématique. Les aspects clés comprenaient l'identification des ondes P, l'évaluation de la régularité de l'intervalle RR et la détermination de la largeur du complexe QRS. Le diagnostic correct de tachycardie sinusale nécessite la vérification d'un rapport un à un entre les ondes P et les complexes QRS, avec un intervalle PR constant et un axe de l'onde P normal.
  • Le flutter auriculaire a été fréquemment mis en évidence, caractérisé par de multiples ondes P (ondes de flutter) par rapport aux complexes QRS, particulièrement visibles en dérivation V1. La différenciation entre flutter typique et atypique impliquait l'examen des dérivations 2, 3 et AVF pour des patterns d'ondes P en "dents de scie". La fibrillation auriculaire a été identifiée par ses intervalles RR irréguliers et l'absence d'ondes P définies.
  • Le diagnostic de tachycardie ventriculaire (TV) a été exploré en détail. La dissociation auriculo-ventriculaire (ondes P et complexes QRS indépendants) et les battements de capture (QRS étroits occasionnels au milieu de complexes larges) ont été établis comme des indicateurs clés de la TV. Les ECG ont été évalués pour distinguer la TV monomorphe de la TV polymorphe, associant la TV monomorphe à une réentrée liée à une cicatrice post-infarctus du myocarde et la TV polymorphe à une ischémie en cours.
  • Les tachycardies à complexes étroits (TAC) ont été classées en TAC jonctionnelle (tachycardie jonctionnelle par réentrée), TAC accessoire (tachycardie par réentrée auriculo-ventriculaire accessoire), et tachycardie auriculaire (TA). Leur différenciation impliquait l'évaluation de l'intervalle RP par rapport à l'intervalle RR. Un intervalle RP court favorisait la TAC jonctionnelle, tandis qu'un intervalle RP suggérait longtemps un accessoire TAC ou une TA. De plus, la réponse à l'adénosine a été discutée comme un indice diagnostique, les tachycardies auriculaires étant moins susceptibles de se terminer par l'administration d'adénosine.
  • La séance s'est conclue par des discussions sur les blocs auriculo-ventriculaires, notamment le bloc auriculo-ventriculaire de premier degré (allongement de l'intervalle PR), le bloc Mobitz type II (intervalle PR constant avec chute de QRS), et le bloc auriculo-ventriculaire complet (dissociation auriculo-ventriculaire avec ondes P et QRS indépendantes). Une stimulation temporaire rapide a été accentuée pour les présentations instables de bloc auriculo-ventriculaire complet avec rythmes d'échappement QRS larges. Enfin, la séance a passé en revue l'identification du syndrome de Wellen et l'importance d'identifier les pauses sinusales comme indicateurs du syndrome du nœud sinusal.

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