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Prévention du VIH en médecine familiale

Conférencier: Dr Ravindran Gherard

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Description

En médecine familiale, la prévention du VIH est un aspect essentiel des soins de santé complets. Les médecins de famille jouent un rôle crucial dans la sensibilisation et l'éducation des individus et des familles sur la transmission du VIH et les facteurs de risque. Ils offrent des conseils et un soutien pour des pratiques sexuelles plus sûres, notamment l'utilisation de préservatifs et la prophylaxie pré-exposition (PrEP), et encouragent les dépistages réguliers du VIH pour les personnes à risque. Les médecins de famille préconisent également la vaccination contre les infections liées au VIH, comme l'hépatite B, et participent au dépistage et à la prise en charge précoces des cas de VIH, afin de réduire les taux de transmission et d'améliorer la santé globale de leurs patients.

Résumé Écouter

  • La prévention du VIH en médecine familiale a considérablement évolué, transformant le VIH d'une maladie mortelle en une affection chronique gérable avec une espérance de vie presque normale grâce aux progrès des stratégies de traitement et de prévention. L'accent est mis sur la détection précoce, le traitement et la prévention de la transmission, notamment dans les relations hétérosexuelles prévalentes en Inde.
  • La transmission se produit par voie sexuelle, par le sang/les liquides biologiques et par voie mère-enfant. Le diagnostic nécessite un test, avec une approche LISR (test ELISA) en plusieurs étapes garantissant la précision, contrairement aux tests de charge virale. L'initiation du traitement doit être rapide, idéalement dans les sept jours suivant le diagnostic, s'écartant des pratiques passées consistant à attendre la baisse des taux de CD4.
  • Le traitement antirétroviral (TAR) implique généralement une association de trois médicaments, améliorant l'état de santé du patient, l'espérance de vie et éliminant le risque de transmission du VIH. Le TAR réduit la charge virale et l'inflammation, minimisant le risque de transmission et la taille des réservoirs viraux. Le concept d'"indétectable = intransmissible" souligne la suppression virale.
  • L'utilisation du préservatif reste une recommandation, mais le TAR joue un rôle crucial dans la prévention. La prophylaxie post-exposition (EPI) doit être envisagée après des expositions à haut risque comme la rupture d'un préservatif, idéalement commencée dans les 72 heures. La prophylaxie pré-exposition (PrEP) est également une option, notamment pour les couples sérodiscordants désirant avoir des enfants.
  • Les considérations relatives à la planification familiale impliquent d'encourager le partenaire séropositif à commencer un TAR et d'atteindre la suppression virale avant d'essayer une conception. Pour les couples d'hommes homosexuels, la PrEP orale ou des stratégies de dosage à la demande peuvent être utilisées. Des options injectables à action prolongée comme le cabotégravir émergent également.
  • Des situations particulières comme la grossesse nécessitent un TAR constant pour minimiser la transmission mère-enfant. L'allaitement maternel peut être rendu plus sûr grâce au TAR. La prise en charge des infections opportunistes, des addictions, de la violence conjugale et de la stigmatisation sont des aspects cruciaux de la prise en charge globale du VIH en médecine familiale.
  • Les vaccinations contre diverses maladies telles que la COVID, l'hépatite, les infections pneumococciques et le papillomavirus humain sont importantes pour les personnes séropositives. Certains vaccins sont contre-indiqués car il s'agit de vaccins vivants atténués. Les tests de dépistage réguliers du VIH sont essentiels pour les personnes à risque.

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