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Dysfonctionnement diastolique : aperçu du cas

Conférencier: Dr Nikhilesh Jain

Anciens élèves - Collège royal des médecins

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Description

La dysfonction diastolique est une affection caractérisée par des difficultés de relâchement et de remplissage des ventricules cardiaques pendant la phase diastolique du cycle cardiaque. Son diagnostic est souvent posé par échocardiographie, qui permet d'évaluer le remplissage des ventricules et de détecter des anomalies de la fonction diastolique. La dysfonction diastolique peut être classée de I à III, avec une sévérité croissante. Le grade I correspond à une dysfonction légère et le grade III au plus sévère. Les causes fréquentes incluent l'hypertension, le vieillissement, les maladies coronariennes et des affections comme le diabète et l'obésité. Les patients peuvent présenter des symptômes tels qu'essoufflement, fatigue et rétention d'eau, similaires à ceux de l'insuffisance cardiaque systolique. La prise en charge comprend souvent le contrôle des affections sous-jacentes, l'optimisation de la tension artérielle et la prise de médicaments pour améliorer la fonction diastolique.

Le pronostic de la dysfonction diastolique est variable, mais généralement meilleur que celui de l'insuffisance cardiaque systolique, notamment grâce à un diagnostic précoce et un traitement adapté. Les patients présentant une dysfonction diastolique nécessitent un suivi régulier afin d'évaluer l'évolution de la fonction cardiaque et d'adapter le traitement si nécessaire.

Résumé Écouter

  • La dysfonction diastolique fait référence à l'incapacité du cœur à se remplir correctement sans augmentation de la pression. Elle représente environ 50 % des cas d'insuffisance cardiaque, affectant souvent les femmes âgées obèses et présentant des comorbidités telles que l'hypertension et le diabète. Les patients ayant une fraction d'éjection préservée ont un pronostic plus défavorable que ceux ayant une fraction d'éjection diminuée.
  • La phase diastolique comprend la relaxation isovolumique, le remplissage rapide précoce, la diastase et la contraction auriculaire. Des problèmes structurels comme l'hypertrophie et la fibrose, ainsi que des problèmes fonctionnels comme l'ischémie et la surcharge calcique, peuvent provoquer une dysfonction diastolique. Elle est classée en stades, allant d'une relaxation altérée à une dysfonction irréversible sévère.
  • Les indices de mesure de la fonction diastolique comprennent le temps de relaxation isovolumique (TRIV), les schémas d'apport mitral (rapport E/A), le flux veineux pulmonaire, la vitesse de propagation et la taille de l'oreillette gauche. L'imagerie Doppler tissulaire est également utilisée. Les schémas d'apport et de flux mitral, le temps de décélération et l'indice de performance myocardique sont des mesures cruciales.
  • Les schémas d'apport mitral sont affectés par des affections telles que la tachycardie sinusale, la fibrillation auriculaire et la maladie mitrale. La vitesse de propagation permet d'évaluer le rythme du remplissage ventriculaire, tandis que le flux veineux pulmonaire montre des composantes systoliques et diastoliques ainsi qu'un reflux auriculaire.
  • La pression artérielle pulmonaire est calculée à l'aide du Doppler, et les schémas de flux veineux pulmonaire peuvent fournir des informations. L'augmentation du volume de l'oreillette gauche est un indicateur chronique mesuré par la méthode de Simpson. Le temps de relaxation isovolumique (TRIV) est la durée de la relaxation avant l'ouverture de la valve mitrale.
  • Les stades de la dysfonction diastolique varient. Le stade un présente une relaxation altérée, un TRIV prolongé et une diminution de la succion, tandis que le stade deux montre un apport mitral précoce restauré en raison d'une pression auriculaire gauche élevée. Le stade trois est caractérisé par une chambre ventriculaire gauche non conforme, et le stade quatre est irréversible.
  • Pour estimer la pression télédiastolique, on peut utiliser le Doppler tissulaire qui détermine le rapport de l'intervalle e à e'. Le de déformation diastolique globale, l'échographie de stress et les déformations La sont d'autres techniques émergentes. En cas de fibrillation auriculaire, il est recommandé de faire des mesures moyennes sur plusieurs cycles.

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