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Diabète chez un patient gravement malade

Conférencier: Dr Swati Panbude

Professeur adjoint, biochimie, Institut des sciences médicales Datta Megha, Wardha

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Description

Les patients gravement malades présentent un risque accru de développer un diabète en raison du stress qu'ils subissent. L'hypoglycémie, ou faible taux de sucre dans le sang, est une complication fréquente de l'insulinothérapie chez les patients gravement malades atteints de diabète. La malnutrition et les infections peuvent aggraver le diabète chez ces patients et entraîner de mauvais résultats. Le sepsis est une complication fréquente pouvant entraîner une défaillance d'organe et augmenter la mortalité. Les médicaments couramment utilisés chez les patients gravement malades, comme les corticostéroïdes, peuvent aggraver le contrôle glycémique chez les patients diabétiques. Ces patients peuvent nécessiter un traitement par pompe à insuline ou une surveillance continue de la glycémie (SCG) pour gérer efficacement leur glycémie.

Résumé Écouter

  • Ce webinaire traite de la prise en charge des patients diabétiques en milieu de soins critiques, en se concentrant sur les patients admis pour des raisons autres que le diabète mais nécessitant un contrôle glycémique. Il souligne l'importance de traiter la maladie critique principale avant de se concentrer uniquement sur la gestion de la glycémie. La séance utilise un cas clinique d'un patient diabétique de type 2 présentant une occlusion intestinale subaiguë recevant une nutrition parentérale totale (NPT) pour illustrer les défis pratiques de la gestion.
  • L'intervenant aborde les indications courantes d'hospitalisation des patients diabétiques, soulignant que tous les patients diabétiques ne doivent pas une hospitalisation. Des affections spécifiques telles qu'un diabète pratiqué chez l'enfant, des complications métaboliques aiguës (CAD, hypoglycémie), des complications macro et microvasculaires, l'initiation d'une pompe à insuline et un diabète gestationnel non contrôlé justifient une admission à l'hôpital.
  • La glycémie cible pour les patients gravement malades est idéalement inférieure à 180 mg/dL initialement. Une fois l'insulinothérapie commencée, elle doit se situer entre 140 et 180 mg/dL. Pour les patients non gravement malades ou en voie de guérison, l'objectif est inférieur à 140 mg/dL avant les repas et inférieur à 180 mg/dL après les repas.
  • Plusieurs facteurs peuvent entraver un contrôle glycémique optimal chez les patients hospitalisés, notamment les infections, le traitement aux stéroïdes, la fièvre, les traumatismes chirurgicaux et les médicaments immunosuppresseurs. Ces affections peuvent affecter la glycémie et rendre difficile l'atteinte des objectifs glycémiques souhaités.
  • L'insuline à doses variables à une utilisation limitée, notamment en cas de choc septique, en raison des vasoconstricteurs qui appartiennent à l'absorption sous-cutanée. Elle est plus applicable pour les ajustements physiologiques de l'insuline préprandiale ou avec les analogues de l'insuline basale. Les schémas d'insuline à doses variables offrent seuls un contrôle glycémique à long terme limité.
  • La prise en charge du diabète avec la NPT nécessite une perfusion continue d'insuline, ou l'ajout d'insuline régulière à la perfusion de NPT en fonction de la teneur en glucides. Un point de départ raisonnable est de 1 unité d'insuline pour 15 grammes de glucides, en ajustant le rapport en fonction de la glycémie du patient. Pour la nutrition entérale, le traitement initial est une perfusion continue d'insuline, suivie d'insuline NPH ajoutée pour l'alimentation intermittente avec de petites doses d'insuline régulière.

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