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La dépression en médecine générale : lignes directrices générales sur les traitements biologiques

Conférencier: Dr Shaju George

Anciens élèves du Collège de médecine de Trivandrum

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Description

La dépression est l'un des problèmes de santé mentale les plus fréquents en médecine générale, et elle est également un facteur majeur d'invalidité à l'échelle mondiale. La dépression est plus efficacement traitée comme une maladie chronique, car il s'agit souvent d'une affection récurrente ou chronique. De plus, les patients souffrant de troubles dépressifs et souffrant d'un problème médical sont plus susceptibles de souffrir d'une dépression chronique ou d'une récupération plus incomplète. De nombreuses personnes dépressives, voire la plupart, peuvent bénéficier d'antidépresseurs et de psychothérapies, mais des millions de patients en médecine générale ne reçoivent pas de traitement adéquat. Une approche systématique et populationnelle est nécessaire pour une prise en charge efficace de la dépression en médecine générale. Cette approche comprend la recherche et le diagnostic systématiques, l'engagement et l'éducation des patients, le recours à des traitements fondés sur des données probantes, tels que les médicaments et/ou la psychothérapie, et un suivi étroit pour garantir que les patients reçoivent les soins dont ils ont besoin.

Résumé Écouter

  • La présentation aborde la dépression comme une maladie médicale, soulignant qu'il s'agit d'un trouble neurologique fonctionnel plutôt qu'un simple problème mental. Le diagnostic nécessite de répondre à des critères spécifiques définis dans le DSM, notamment une humeur dépressive ou irritable et/ou une anhédonie, ainsi que d'autres symptômes tels que des changements de poids, des troubles du sommeil, de l'agitation, de la fatigue, des sentiments de dévalorisation et des idées suicidaires, pendant au moins deux semaines.
  • La neurobiologie de la dépression implique des neurotransmetteurs tels que la dopamine, la sérotonine et la noradrénaline. La dopamine est associée au plaisir et à la motivation, la sérotonine à l'humeur, à la mémoire et aux cognitives, et la noradrénaline à la vigilance et à l'énergie. Le choix des médicaments doit être basé sur les symptômes spécifiques et les déséquilibres neurotransmetteurs sous-jacents.
  • Les principes du traitement de la dépression cohérents à discuter des options médicamenteuses, des thérapies non pharmacologiques (comme la TCC et les changements de style de vie) et des résultats réalistes avec le patient. Des doses efficaces d'antidépresseurs sont nécessaires, et le traitement doit se poursuivre pendant 6 à 9 mois après la résolution des symptômes pour prévenir les chutes. Le sevrage médicamenteux doit être progressif pour éviter les symptômes de sevrage.
  • Les antidépresseurs courants comprennent les ISRS, les IRSN et d'autres groupes. Bien que les tricycliques soient plus anciens et moins fréquemment utilisés en raison de leurs effets secondaires, les ISRS sont couramment prescrits. La présentation met en évidence des doses minimales spécifiques pour divers médicaments et leurs effets secondaires potentiels, tels que la sédation, l'hypotension orthostatique et les dysfonctions sexuelles. Les interactions de la fluoxétine et de la paroxétine avec d'autres médicaments sont discutées.
  • Le syndrome sérotoninergique, bien que rare, peut survivre avec des augmentations rapides de la dose ou des combinaisons d'ISRS/IRSN, se présentant par des modifications de l'état mental, une instabilité autonome et des anomalies neuromusculaires. Le syndrome de sevrage ou de discontinuation de la sérotonine est plus fréquent, avec des symptômes tels que l'irritabilité, des problèmes gastro-intestinaux, des symptômes neuromoteurs, des paresthésies et des troubles du sommeil.
  • Les antidépresseurs, en particulier les ISRS, sont recommandés dans les affections cardiaques, la sertraline étant la plus étudiée chez les patients post-infarctus du myocarde. L'hyponatrémie et l'hyperprolactinémie sont des effets secondaires potentiels des antidépresseurs. Les effets sexuels secondaires sont fréquents, mais souvent réversibles, et certains antidépresseurs comme le bupropion et la trazodone ont moins d'effets sexuels secondaires. Le risque de dépression avec les ISRS doit être pris en compte, en particulier chez les patients sous médicaments antiplaquettaires.
  • La présentation aborde des considérations spécifiques pour la dépression dans diverses affections médicales. Les ISRS sont le traitement de choix pour la dépression dans les maladies cardiaques et après un accident vasculaire cérébral. La dépression est liée à un mauvais contrôle glycémique dans le diabète, avec un meilleur contrôle obtenu grâce à l'utilisation d'antidépresseurs. La dépression maternelle pendant la grossesse et le post-partum peut affecter la croissance et le développement du fœtus, les ISRS étant généralement considérés comme sûrs pendant la grossesse et l'allaitement.
  • Enfin, la présentation souligne la comorbidité fréquente de la dépression avec les affections dermatologiques, suggérant les ISRS comme option de traitement de première intention. Dans le traitement des personnes âgées souffrant de dépression, les ISRS sont préférés, mais il faut faire preuve de prudence en raison des risques de dépression, d'hyponatrémie et d'hypotension posturale.

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