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Démystifier l'ECG : Naviguer dans le paysage cardiaque, partie 1

Conférencier: Dr Navjeet Ahluwalia

Chef du service de cardiologie et d'intervention, hôpital Kalra, Kirti Nagar, New Delhi

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Description

« Démystifier l'ECG : explorer le paysage cardiaque » propose une exploration complète des subtilités de l'électrocardiographie (ECG), mettant en lumière son rôle dans l'évaluation de la santé cardiaque. Ce webinaire explore les fondamentaux de l'ECG, en décryptant la signification des ondes P, Q, R, S et T et leur importance dans l'évaluation de l'activité électrique cardiaque.

Les participants apprendront à interpréter les anomalies de l'ECG et à comprendre comment des écarts par rapport à la norme peuvent signaler diverses pathologies cardiaques. Ce webinaire explique les applications pratiques de l'ECG en milieu clinique, notamment son rôle dans le diagnostic des arythmies, des événements ischémiques et d'autres anomalies cardiaques. Les participants bénéficieront de clarifications sur les idées reçues concernant l'interprétation de l'ECG, garantissant ainsi une compréhension nuancée de ses capacités diagnostiques. Des études de cas réels seront présentées, offrant aux participants l'occasion d'appliquer leurs connaissances théoriques à des situations pratiques et d'améliorer leurs compétences diagnostiques. Le webinaire abordera les nouvelles tendances en matière de technologie ECG, explorant comment les avancées contribuent à des diagnostics plus précis et à une meilleure prise en charge des patients.

Résumé Écouter

  • L'ECG, ou électrocardiogramme (ECG), enregistre l'activité électrique du cœur à l'aide d'électrodes placées sur la poitrine et les membres. Différents types existent : ECG de repos, d'effort (test d'effort sur tapis roulant), monitoring continu et test Holter. L'ECG à 12 dérivations, comprenant les dérivations des membres et de la poitrine, est le plus courant en milieu hospitalier.
  • L'activité électrique du cœur résultant de la sommation des potentiels d'action dans les myocytes. Les myocytes génèrent des courants électriques par les phases de dépolarisation et de repolarisation, conduits exclusivement par un système de conduction spécialisé.
  • Le nœud sinusal (SA), le stimulateur cardiaque, initie la dépolarisation, se propage aux oreillettes droite et gauche. Le nœud auriculo-ventriculaire (AV), situé dans l'oreillette droite, retarde la conduction, permettant le remplissage ventriculaire. Les impulsions passent ensuite au faisceau de His, se divisant en faisceaux droit et gauche, et enfin au système de Purkinje pour une contraction ventriculaire simultanée.
  • L'ECG enregistre les ondes P (dépolarisation auriculaire), le segment PR (retard de conduction du nœud AV), le complexe QRS (dépolarisation ventriculaire) et le segment ST (repolarisation ventriculaire). La localisation des électrodes dans les plans frontaux et transversaux fournit une vue 3D de l'activité électrique du cœur.
  • Les dérivations des membres (I, II, III, aVR, aVL, aVF) offrent une vue frontale, tandis que les dérivations précordiales (V1-V6) offrent une vue en coupe transversale. Des dérivations spécifiques sont associées à différentes régions du cœur, comme la région latérale (I, aVL, V5, V6), inférieure (II, III, aVF), antérieure/septale (V1-V4) et le ventricule droit (V4R).
  • Un enregistrement ECG correct nécessite une attention particulière à l’étalonnage. Le papier ECG est quadrillé, chaque petit carré représentant 0,04 seconde (temps) et 0,1 millivolt (tension). L'ECG doit être enregistré à 25 mm/seconde. La boîte d'étalonnage doit avoir une hauteur de 10 carrés, et la fixation des dérivations des membres doit être correcte (aVR négatif, dérivation I positif).
  • L'analyse des ECG implique la mesure de la fréquence cardiaque, l'évaluation du rythme, l'évaluation de la conduction, la description des ondes et la formulation d'interprétations. Le calcul de la fréquence cardiaque implique de diviser 300 par le nombre de grands carrés entre les ondes R. Un rythme sinusal normal montre une onde P avant chaque QRS, un intervalle PR compris entre 0,12 et 0,20 seconde et un complexe QRS inférieur à 0,12 seconde.
  • Des ondes Q pathologiques (plus larges que 0,04 seconde et plus profondes que 2 mm) peuvent indiquer un ancien infarctus du myocarde. La hauteur du QRS peut indiquer une hypertrophie ventriculaire. Un bloc de branche droite montre un motif RSR (« oreille de lapin ») en V1, tandis qu'un bloc de branche gauche présente une onde QS ou une petite onde r en V1 et une onde R monophasique en V6.
  • Les blocs cardiaques sont classés en blocs de premier degré (allongement de l'intervalle PR), de deuxième degré Mobitz type I (Wenckebach - allongement progressif du PR) et type II (chute soudaine du QRS), et de troisième degré (dissociation auriculo-ventriculaire). La fibrillation auriculaire se présente comme un rythme irrégulier sans ondes P et une ondulation de la ligne de base. Le flutter auriculaire présente un aspect en dents de scie des ondes de flutter.
  • Un sus-décalage du segment ST est un marqueur d'infarctus du myocarde aigu. La tachycardie ventriculaire est une tachycardie régulière à QRS large, et la fibrillation ventriculaire ne montre aucun complexe discernable, nécessitant une défibrillation immédiate.

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