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Excitation de la BPCO : prise en charge et soins

Conférencier: Dr Srinivasa Kumar Ravipati

Directeur exécutif et consultant principal en pneumologie des transplantations

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Description

L'AVC est l'une des principales causes de décès et d'invalidité en Inde. Les troubles de la parole et de la déglutition sont fréquents après un AVC. Le début de la rééducation de la déglutition après un AVC joue un rôle important dans la guérison de la dysphagie et la prévention des complications. Un AVC peut également affecter les muscles de la bouche et de la gorge, rendant difficile une élocution claire. Ces effets secondaires peuvent rendre l'élocution et la lecture plus difficiles. La rééducation post-AVC est donc une compétence essentielle que les médecins, les kinésithérapeutes et les infirmiers doivent maîtriser.

Résumé Écouter

  • L'AVC, défini comme un dysfonctionnement neurologique aigu causé par une ischémie ou une hémorragie, peut entraîner diverses incapacités, l'aphasie affectant 35 à 40 % des patients victimes d'AVC lors de leur sortie de l'hôpital. L'aphasie est un trouble du langage acquis résultant d'une lésion cérébrale, généralement dans l'hémisphère gauche. Elle touche divers aspects du langage, y compris l'expression par la parole, les gestes et l'écriture, ainsi que la compréhension. Une communication efficace est un processus complexe impliquant la réception, l'interprétation, la rétention, le rappel, la visualisation des impulsions et la formulation d'une réponse appropriée.
  • La compréhension du langage fonctionne sur trois niveaux : l'arrivée (perception d'un symbole), la connaissance (reconnaissance du symbole) et l'association (liaison du symbole aux expériences passées et au contexte actuel pour former une réponse). En revanche, la fonction de la parole motrice, la partie expressive du langage, comporte trois niveaux : le langage émotionnel (réponses automatiques aux stimuli), le niveau automatique (réponses routinières) et le niveau propositionnel/volontaire (traitement conscient de la pensée et de l'articulation).
  • Neuroanatomiquement, les fonctions du langage sont largement distribuées dans les deux hémisphères, centrées autour de la zone péri-sylvienne de l'hémisphère dominante, perfusée par l'artère cérébrale moyenne (ACM). Les zones clés comprennent l'aire de Broca (gyrus frontal inférieur), l'aire de Wernicke (gyrus temporal supérieur) et le faisceau arqué qui les relie. Les infarctus de l'ACM dans l'hémisphère gauche sont fréquemment associés à l'aphasie.
  • L'évaluation au chevet du patient de l'aphasie consiste à évaluer la parole spontanée, la compréhension, la répétition, la dénomination, l'écriture et la lecture. Des échelles comme l'examen diagnostique de l'aphasie de Boston et le profil de communication fonctionnel offrent des évaluations complètes. Les classifications de l'aphasie incluent expressive versus réceptive, fluide versus non fluide, et centrale versus para-centrale, le modèle de Wernicke-Geschwind catégorisant huit syndromes aphasiques en types fluides et non fluides.
  • Les aphasies non fluentes (de Broca, motrice transcorticale, globale) présentent une production de la parole laborieuse, des erreurs de syntaxe et un vocabulaire limité. Les aphasies fluides (de Wernicke, sensible transcorticale, de conduction, anomique) présentent une parole connectée mais peuvent manquer de sens ou impliquer des répétitions. Chaque syndrome aphasique est corrélé à des régions cérébrales spécifiques et se manifeste de manière unique dans la parole spontanée, la compréhension, la répétition, la dénomination, la lecture et l'écriture.
  • L'apraxie est l'incapacité d'effectuer des mouvements intentionnels malgré une puissance motrice, une sensibilité et une coordination intactes, souvent due à des difficultés de planification et de séquençage moteur. Les types incluent l'apraxie verbale (difficulté à former des mots intelligibles), l'apraxie idéomotrice (incapacité à effectuer des tâches sur commande mais capacité à le faire automatiquement), l'apraxie idéatoire (manque de compréhension du concept de la tâche), l'apraxie constructive (trouble de la production de dessins) et l'apraxie traditionnelle (incapacité à s'habiller).
  • Un diagnostic et un traitement précoces de l'aphasie et de l'apraxie sont essentiels pour maximiser le rétablissement, généralement dans les 2 à 3 mois suivant l'AVC. La reconnaissance de ces affections est essentielle pour que les thérapeutes puissent planifier et exécuter des objectifs thérapeutiques efficaces, en coordination avec les orthophonistes et en adaptant les interventions en fonction des déficits spécifiques du patient (par exemple, en utilisant des stimuli visuels ou kinesthésiques lorsque la compréhension auditive est altérée).
  • La dysarthrie est un trouble de la parole moteur où la compréhension du langage reste intacte. Elle affecte l'articulation et d'autres sous-systèmes de la parole. La dysarthrie flasque implique une hyponasalité et une voix souffleuse, tandis que la dysarthrie spastique présente une qualité de voix tendue. La dysarthrie unilatérale du neurone moteur supérieur survient souvent en même temps que l'aphasie de Broca. La dysarthrie ataxique entraîne une « parole ivre », et la dysarthrie hypokinétique, associée aux symptômes du parkinsonisme, provoque une réduction du volume. Les stratégies de prise en charge comprennent des approches restauratrices et compensatoires.
  • La thérapie de l'aphasie vise à restaurer les capacités linguistiques ou à résoudre les problèmes de langage en utilisant des méthodes telles que la musique, les gestes, le dessin et la langue des signes. Les tableaux de communication peuvent faciliter la communication chez les patients souffrant d'aphasie sévère, et l'utilisation de la technologie est en augmentation avec les applications mobiles et les appareils dédiés. Les thérapeutes doivent communiquer efficacement avec les patients grâce à des questions claires, un contact visuel et une compréhension des gestes.
  • La dysphagie est une difficulté à avaler, pouvant entraîner une aspiration. Elle implique les phases orale, pharyngée et œsophagienne, les stades oral et pharyngé étant gérés par les orthophonistes. Les signes incluent la toux, l'étouffement, le blocage des aliments et une voix humide. Un dépistage de la déglutition est essentiel, même en l'absence de symptômes évidents. La prise en charge comprend des exercices de déglutition, une stimulation thermique, une stimulation électrique, des modifications alimentaires et, si nécessaire, une alimentation par sonde.

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