0,58 CME

Santé cervicale : connaître, prévenir, responsabiliser

Conférencier: Dr Nadia Mateen

Radio-oncologue consultant, hôpitaux Yashodha

Connectez-vous pour commencer

Description

Santé cervicale : Connaître, Prévenir, Autonomiser met l’accent sur la sensibilisation et les mesures proactives pour le bien-être des femmes. Des dépistages réguliers du cancer du col de l’utérus, tels que les frottis cervico-vaginaux et les tests HPV, sont essentiels pour la détection précoce des anomalies. La compréhension des facteurs de risque, notamment l’infection par le HPV, facilite la mise en place de mesures préventives pour la santé cervicale. La vaccination contre le HPV est un outil puissant de prévention du cancer du col de l’utérus, permettant aux personnes de préserver leur santé. L’éducation aux pratiques sécuritaires et à l’importance des examens réguliers contribue à la santé cervicale globale. Encourager une communication ouverte avec les professionnels de santé garantit une intervention rapide et des soins personnalisés. L’autonomisation passe par la connaissance ; être informée sur la santé cervicale permet aux femmes de faire des choix éclairés. La détection précoce grâce aux dépistages permet des options de traitement plus efficaces et moins invasives. Les réseaux de soutien et la sensibilisation communautaire jouent un rôle crucial dans la promotion d’une culture de la santé cervicale.

Résumé Écouter

  • Le cancer du col de l'utérus est le quatrième cancer le plus fréquent chez les femmes dans le monde, avec les taux les plus élevés dans les pays à faible et moyen revenu en raison de ressources limitées, d'une vaccination et d'un dépistage insuffisant. En Inde, il est la deuxième cause principale de décès par cancer chez les femmes, représentante 25 % des décès mondiaux. Le cancer du col de l'utérus se développe dans le col de l'utérus, la partie inférieure de l'utérus.
  • Le papillomavirus humain (VPH) est la principale cause du cancer du col de l'utérus. Bien que de nombreuses infections à VPH soient asymptomatiques et autolimitées, les infections persistantes peuvent entraîner des modifications cellulaires anormales et finalement un cancer. Les VPH 16 et 18 sont responsables de plus de 80 % des cancers du col de l'utérus. Outre le cancer du col de l'utérus, le VPH peut également provoquer des cancers du vagin, de la vulve, du pénis, de la bouche et de l'anus.
  • Les facteurs de risque d'infection à VPH comprennent les pratiques sexuelles non protégées, les partenaires sexuels multiples et d'autres IST comme le VIH. Une faible immunité et le tabagisme peuvent également augmenter le risque. Les vaccins contre le VPH, tels que Saric, Gardasil 4, Gardasil 9 et CERVAVAC, offrent une protection contre l'infection à VPH.
  • Les vaccins sont recommandés pour les personnes âgées de 9 à 26 ans, Gardasil 9 étant approuvé jusqu'à 45 ans. Deux doses suffisent pour les personnes de moins de 15 ans, tandis que trois doses sont nécessaires pour les personnes de plus de 15 ans. CERVAVAC, un vaccin indien, devrait être inclus dans le Programme national de vaccination.
  • Les tests de dépistage, notamment les frottis cervico-vaginaux et les tests de dépistage du VPH, permettent de détecter précocement les cellules anormales. Le dépistage est recommandé pour les femmes âgées de 30 à 65 ans, avec des tests VPH tous les cinq ans et des frottis cervico-vaginaux tous les trois ans. Des résultats anormaux peuvent justifier des tests ou des interventions supplémentaires telles que la LEEP ou la conisation.
  • Les symptômes du cancer du col de l'utérus comprennent des pertes vaginales anormales, des pertes vaginales inhabituelles et des douleurs pendant les rapports sexuels. Les options de traitement dépendantes du stade du cancer et peuvent inclure la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) vise à éliminer le cancer du col de l'utérus d'ici 2030 grâce à une stratégie ciblant la vaccination, le dépistage et le traitement.

Commentaires