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Discussion de cas sur la complication de la résection œsophagienne

Conférencier: Dr Bhavin Vasavada

Chirurgien consultant en transplantation gastro-intestinale, hépatobiliaire et hépatique, hôpital multispécialité Shalby, Gujarat

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Description

Les interventions techniquement difficiles comprennent la résection œsophagienne et le rétablissement de la continuité gastro-intestinale. Les taux de morbidité et de mortalité dépendent de diverses variables, notamment les comorbidités des patients, la technique chirurgicale et le volume d'hospitalisations et de consultations. L'incidence totale des complications postopératoires varie de 20 à 801 TP3T, et elles peuvent être systémiques (comme une pneumonie ou un infarctus du myocarde) ou spécifiques à l'intervention chirurgicale (comme une fistule anastomotique ou une lésion du nerf laryngé récurrent). La majorité des personnes (16 à 671 TP3T) présentant des problèmes postopératoires présentent des problèmes pulmonaires.

Résumé Écouter

  • La résection œsophagienne est une intervention chirurgicale majeure indiquée principalement pour le cancer de l'œsophage, les sténoses œsophagiennes sévères (sténoses peptiques bénignes non réponsives au traitement endoscopique) et les lésions corrosives, particulièrement fréquentes en Inde suite à l'ingestion d'alcali ou d'acide. Les approches chirurgicales comprennent la résection transhiatale (entrée dans le thorax par l'abdomen) et la résection à trois champs (accès abdominal, thoracique et cervical). Ces approches peuvent être réalisées par techniques ouvertes ou laparoscopiques en fonction des caractéristiques de chaque cas.
  • Après la résection œsophagienne, l'œsophage doit être remplacé pour permettre aux patients de s'alimenter. L'estomac ou le côlon est généralement mobilisé et anastomosé à la portion restante de l'œsophage au niveau du cou. L'estomac est souvent préféré en raison de sa riche vascularisation, qui lui permet de rester viable même avec la ligature de certains vaisseaux. Dans les cas où l'estomac est malade, le côlon peut être utilisé comme conduit, bien que cela implique des anastomoses supplémentaires et éventuellement plus de complications à court terme.
  • Les complications post-œsophagectomie sont fréquentes, les complications pulmonaires étant les plus fréquentes. Ceci est dû à la création d'un nouveau passage dans le médiastin et à la compression potentielle des poumons et du cœur par l'organe remplacé (estomac ou côlon). Les complications pulmonaires comprennent fréquemment l'insuffisance respiratoire de type 2 (hypercapnie), la pneumonie postopératoire, l'atélectasie pulmonaire et les hémorragies.
  • Les fistules anastomotiques constituent une autre complication importante. Les anastomoses cervicales sont préférées pour les connexions œsophagogastriques ou œsophagocoliques afin de contenir les fuites. Des fuites abdominales peuvent survivre et sont souvent gérées de manière conservatrice avec un drainage. Des troubles du rythme cardiaque sont également fréquents en période postopératoire. Le taux de morbidité global de l'œsophagectomie varie de 20 % à 25 %, soulignant l'importance de l'évaluation bénéfice-risque.
  • La compétence chirurgicale pour gérer les complications et l'observance du patient sont cruciales pour la réussite des résultats. Des cas illustrent que même avec des techniques chirurgicales similaires, la différence d'observance et de coopération du patient influence considérablement la récupération. L'équilibre entre les risques et les bénéfices de l'opération doit être évalué avant l'intervention et, en fin de compte, l'observance du patient est essentielle à la survie de la période postopératoire.

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