0,88 CME

L'arrêt cardiaque et sa prise en charge en urgence

Conférencier: Dr Vishant Sharma

Médecine d'urgence à l'hôpital Max Super Speciality de Gurugram

Connectez-vous pour commencer

Description

 Ces dernières années, des progrès significatifs ont été réalisés dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde (PR), une maladie auto-immune chronique qui touche principalement les articulations. Ces avancées ont révolutionné la prise en charge de la PR, apportant un nouvel espoir et de meilleurs résultats pour les patients. Les médicaments biologiques ont révolutionné le traitement de la PR. Ces médicaments ciblent spécifiquement les molécules et les voies impliquées dans la réponse immunitaire, telles que le facteur de nécrose tumorale (TNF), l'interleukine-6 (IL-6) et les enzymes Janus kinase (JAK). Les médicaments biologiques ont démontré une efficacité remarquable pour réduire l'inflammation, ralentir la progression de la maladie et améliorer la fonction articulaire globale. Le concept de médecine personnalisée a pris de l'importance dans le traitement de la PR. Les tests génétiques et l'analyse des biomarqueurs permettent d'identifier les caractéristiques et les mécanismes pathologiques spécifiques de chaque patient. Ces informations permettent aux médecins d'adapter les stratégies thérapeutiques, en sélectionnant les médicaments et les dosages les plus adaptés à chaque personne, pour de meilleurs résultats. Dans les cas où les lésions articulaires sont sévères et ne répondent pas au traitement médical, les interventions chirurgicales ont également connu des avancées. Les chirurgies de remplacement articulaire, telles que les remplacements totaux de la hanche ou du genou, sont devenues de plus en plus sophistiquées et durables, soulageant la douleur et rétablissant la mobilité des personnes atteintes de PR avancée.

Résumé Écouter

  • Le syndrome coronarien aigu (SCA) entraîne un déséquilibre entre l'offre et la demande d'oxygène myocardique, souvent dû à une obstruction des artères coronaires. Les symptômes comprennent une douleur ou une pression thoracique centrale, une douleur irradiante, un essoufflement et une diaphorèse. Les sous-types incluent l'angine instable, le NSTEMI et le STEMI, mesurés à l'aide d'un ECG et de biomarqueurs.
  • L'angine instable se présente comme une douleur thoracique nouvelle ou aggravée, surtout au repos. Le diagnostic repose sur les biomarqueurs et l'ECG, bien que l'ECG puisse être normal. Le STEMI montre un sus-décalage du segment ST sur l'ECG. Les diagnostics différentiels de la douleur thoracique comprennent la dissection aortique, l'embolie pulmonaire et l'ulcère perforée.
  • La prise en charge initiale du SCA est axée sur une évaluation rapide, un ECG et un soulagement immédiat de la douleur. Le traitement comprend l'oxygène, l'aspirine et la nitroglycérine, en tenant compte de la pression artérielle et des contre-indications. Des stratégies invasives ou conservatrices sont choisies en fonction des facteurs de risque du patient.
  • L'arrêt cardiaque entraîne une cessation soudaine du pompage cardiaque, entraînant une absence de réponse et l'absence de pouls et de respiration. Une intervention rapide est essentielle, car les taux de survie diminuent considérablement à chaque minute de retard.
  • La RCP commence par la méthode ABC (circulation, voies aériennes, respiration), en mettant l'accent sur des compressions thoraciques ininterrompues. La défibrillation est utilisée si nécessaire. La gestion des voies aériennes comprend la manœuvre tête-menton levée et éventuelle des dispositifs de voies aériennes. Une ventilation appropriée implique un apport d'oxygène à haut débit et un rythme respiratoire approprié.
  • Une RCP de haute qualité implique des compressions à un rythme de 100 à 120 par minute avec une profondeur adéquate et une recul thoracique complète. La sécurité sur les lieux est primordiale. Les défibrillateurs externes automatisés (DEA) automatisent la défibrillation. Il est essentiel de différencier les rythmes chocables (FV, TV) des rythmes non chocables.
  • Le traitement médicamenteux de l'arrêt cardiaque comprend l'adrénaline (1 mg toutes les 3 à 5 minutes) et l'amiodarone ou la lidocaïne pour la TV/FV persistante. Les cinq H (hypovolémie, hypoxie, excès d'ions hydrogène, hypo-/hyperkaliémie, hypothermie) et les cinq T (pneumothorax sous tension, tamponnade, toxines, thrombose) causes réversibles sont identifiées pendant la réanimation en cours.
  • La dynamique d'équipe en cas d'arrêt cardiaque met l'accent sur des rôles coordonnés, avec un chef d'équipe, des infirmières pour la gestion des voies aériennes et des médicaments, et du personnel formé pour les compressions thoraciques. Les soins post-retour de la circulation spontanée (ROSC) comprennent un ECG, l'évitement de la surchauffe et le transport vers des établissements disposant d'un laboratoire de cathétérisme cardiaque.
  • Les priorités de la prise en charge des arythmies comprennent l'ABC et la détermination de la stabilité ou de l'instabilité du patient. Les arythmies stables peuvent ne pas nécessiter de traitement, tandis que les arythmies instables doivent nécessairement être stabilisées et consultées par un expert. Le traitement de la bradycardie commence par l'identification des causes réversibles et de l'atropine.

Commentaires