Les analyses des interventions de jeûne intermittent montrent une amélioration de la qualité de vie, du bien-être psychosocial et physique, ainsi qu'une réduction de la fatigue. Les études actuelles se concentrent sur la sensibilité des cellules cancéreuses à l'alimentation et au jeûne, et sur leurs implications pour la prévention et le traitement du cancer. La restriction calorique peut influencer la croissance et le développement du cancer, améliorant potentiellement l'efficacité de la chimiothérapie et de la radiothérapie.
L'effet du jeûne intermittent sur le métabolisme lipidique peut diminuer le cholestérol LDL et les triglycérides. Le jeûne peut également réduire la concentration d'ammoniaque tout en maintenant une concentration d'azote relativement constante. Concernant le métabolisme du glucose, des études utilisant une restriction énergétique intermittente ont montré un contrôle de la glycémie et une diminution de l'HbA1c, tandis qu'une alimentation précoce à durée limitée améliorait la sensibilité à l'insuline et la réactivité cellulaire.
Le jeûne intermittent induit une conversion métabolique, passant du glucose aux acides gras comme principale source d'énergie. Les triglycérides se décomposent en acides gras, que le foie transforme en corps cétoniques, qui deviennent la principale source d'énergie du cerveau. Le taux de corps cétoniques sanguins augmente après 8 à 12 heures de jeûne.
Une étude menée auprès de patientes atteintes d'un cancer du sein ou de l'ovaire et traitées par chimiothérapie a montré une amélioration de la qualité de vie et une réduction de la fatigue après 8 heures de traitement, suite à un jeûne de courte durée. Une autre étude a révélé qu'un jeûne de moins de 13 heures par nuit était associé à un risque accru de récidive du cancer du sein.
Bien que sans danger pour beaucoup, le jeûne intermittent ne convient pas à tout le monde. Il est déconseillé aux personnes atteintes de cancer, enceintes ou allaitantes, aux jeunes enfants, aux personnes âgées affaiblies, aux patients immunodéprimés, aux personnes souffrant ou ayant souffert de troubles alimentaires, de démence, de traumatisme crânien, de diabète ou de calculs rénaux. Les risques potentiels incluent la faim, les fringales, l'insomnie, la fatigue, les nausées, les maux de tête, les troubles digestifs et la malnutrition.
L'accompagnement médical est essentiel pour garantir la sécurité, fournir un accompagnement personnalisé, des soins complets et une approche collaborative. Il est important d'aligner le schéma thérapeutique sur les objectifs du traitement et de connaître les plans de traitement suivis par le patient.
La mise en œuvre du jeûne intermittent doit être progressive, en tenant compte des horaires de repas et des traitements. Une hydratation et une alimentation riche en nutriments sont essentielles. Le suivi, le soutien psychologique et la collaboration avec l'équipe soignante sont essentiels. Les patients doivent être à l'écoute de leurs signaux corporels et communiquer toute amélioration de leur bien-être.
La phase pré-traitement consiste à évaluer l'état de santé général et nutritionnel, à informer les patients des bénéfices et des risques, et à collaborer avec l'équipe soignante. Pendant le traitement, les patients doivent être étroitement surveillés et leur protocole de jeûne doit être ajusté en conséquence. En phase post-traitement, le patient doit reprendre progressivement une alimentation normale.
Une approche personnalisée est importante pour répondre aux besoins individuels, en tenant compte de facteurs tels que la biologie, le mode de vie et les préférences, ce qui peut accroître la satisfaction des patients.
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