0,12 CME

Cancer du col de l'utérus : symptômes, signes, prévention et vaccination.

Conférencier: Nahla Rashad Hamdan Abdel Rahman

MBBS, DNB (médecine interne), DNB (néphrologie), consultant principal, hôpitaux Apollo MBBS, DCH, MRCPCH Fellow en médecine néonatale PGPN Bostan Pédiatre Mumbai, Inde.

Connectez-vous pour commencer

Description

Le cancer du col de l'utérus se développe lorsque des cellules saines du col de l'utérus développent des modifications (mutations) de leur ADN. L'ADN d'une cellule contient les instructions qui lui indiquent ce qu'elle doit faire. Le carcinome épidermoïde, ce type de cancer du col de l'utérus, se développe dans les cellules minces et plates (cellules squameuses) qui tapissent la partie externe du col de l'utérus, qui se projette dans le vagin. La plupart des cancers du col de l'utérus sont des carcinomes épidermoïdes. Les facteurs de risque du cancer du col de l'utérus comprennent : de nombreux partenaires sexuels, une activité sexuelle précoce et d'autres infections sexuellement transmissibles (IST). La présence d'autres IST, comme la chlamydia, la gonorrhée, la syphilis et le VIH/sida, augmente le risque de contracter le VPH et de fumer.

Résumé Écouter

  • Le cancer du col de l'utérus est un cancer fréquent chez les femmes, principalement causé par des infections à papillomavirus humain (VPH), les types 16 et 18 représentant les risques les plus élevés. Bien que la plupart des infections à VPH disparaissent en deux ans, les infections persistantes peuvent conduire à un cancer du col de l'utérus, un processus qui peut prendre 10 à 22 ans.
  • Les facteurs de risque du cancer du col de l'utérus comprennent de multiples partenaires sexuels, une exposition sexuelle précoce, le tabagisme (pour le carcinome épidermoïde), l'utilisation prolongée de contraceptifs oraux (pour l'adénocarcinome) et un statut immunodéprimé.
  • Le cancer du col de l'utérus à un stade précoce est souvent asymptomatique et détecté uniquement par des frottis cervico-vaginaux de routine. Les symptômes ultérieurs peuvent inclure des pertes vaginales persistantes ou malodorantes, des dépressions anormaux (post-coïtaux, intermenstruels, postménopausiques ou périodes menstruelles abondantes/prolongées), des douleurs pelviennes, une dyspareunie, des douleurs dorsales, des douleurs aux jambes, un malaise général, une perte de poids, de la fatigue, et même des symptômes rénaux ou intestinaux si le cancer se propage.
  • Les signes précoces comprennent un frottis cervico-vaginal anormal, et un examen au spéculum peut révéler des tumeurs ou des excroissances visibles, nécessitant une biopsie pour confirmation. Une colposcopie est réalisée en cas de frottis cervico-vaginaux anormaux sans lésions visibles, avec prélèvement de biopsies sur les zones anormales.
  • La prévention du cancer du col de l'utérus repose sur des programmes de dépistage (frottis cervico-vaginaux ou cytologie liquide avec test VPH à haut risque) tous les trois ans pour les femmes âgées de 21 à 49 ans et tous les cinq ans pour celles âgées de 50 à 65 ans. L'objectif est de détecter les modifications précancéreuses pour un traitement précoce.
  • Les méthodes de dépistage comprennent les tests VPH pour détecter les types de VPH à haut risque et les frottis cervico-vaginaux pour identifier les modifications cellulaires provoquées par le VPH. Le co-test combine les deux méthodes. Une approche de dépistage consiste à effectuer un test VPH initial, suivi d'une cytologie si le VPH est positif, et d'une orientation vers une colposcopie si la cytologie est anormale ou si le VPH reste positif après des tests répétés.
  • La vaccination contre le VPH, tels que Gardasil et Gardasil 9, est une méthode de prévention primaire. Ces vaccins stimulent le système immunitaire pour attaquer les types de VPH liés au cancer du col de l'utérus et devraient idéalement être administrés avant l'exposition sexuelle. Le dépistage et la vaccination combinés ont considérablement réduit les cas de cancer du col de l'utérus à l'échelle mondiale.

Commentaires