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Respirez plus fort : BPCO

Conférencier: Dr Rajneesh Kumar Srivastava

Anciens élèves de l'Institut Sanjay Gandhi des sciences médicales

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Description

« Respirez plus fort : la BPCO » est une initiative cruciale visant à améliorer la fonction pulmonaire et la qualité de vie globale des personnes atteintes de BPCO. La BPCO, qui comprend des affections comme la bronchite chronique et l'emphysème, se caractérise par une réduction du flux d'air entrant et sortant des poumons.

Les exercices de respiration sont un élément fondamental de la prise en charge de la BPCO, contribuant à améliorer la capacité pulmonaire et la force des muscles respiratoires. Des techniques telles que la respiration diaphragmatique et la respiration à lèvres pincées peuvent aider les personnes à gérer l'essoufflement et à réduire l'anxiété associée à la BPCO. Une activité physique régulière, adaptée à leurs capacités, peut renforcer les muscles respiratoires et augmenter l'endurance générale. Les médicaments prescrits par les professionnels de santé, notamment les bronchodilatateurs et les corticostéroïdes inhalés, peuvent contribuer à contrôler les symptômes et à améliorer la fonction pulmonaire. Il est essentiel d'éviter la fumée de tabac, les polluants atmosphériques et les irritants pour prévenir d'autres lésions pulmonaires. Une oxygénothérapie peut être recommandée aux stades avancés de la BPCO afin d'assurer un apport adéquat en oxygène à l'organisme.

Résumé Écouter

  • La MPOC est une maladie évitable et traitable caractérisée par des symptômes respiratoires persistants et une limitation du débit aérien, principalement provoquée par l'exposition à des particules ou des gaz nocifs. Contrairement aux classifications antérieures, la bronchite chronique et l'emphysème sont désormais tous deux classés sous le terme plus large de MPOC, mais la bronchite peut présenter un phénotype bronchitique ou un phénotype EMPHYSÉMATEUX. Le diagnostic repose sur des symptômes cardinaux tels que l'essoufflement, la toux chronique et les facteurs de risque confirmés par la spirométrie.
  • La spirométrie, pierre angulaire du diagnostic de la MPOC, mesure la fonction pulmonaire en évaluant le volume d'air qu'un patient peut expirer après une inspiration maximale. Le rapport VEMS/CVF est crucial ; une valeur inférieure à 0,7 indique une obstruction, confirmant la MPOC. Les valeurs du VEMS permettent également de classer la gravité de l'obstruction des voies aériennes en utilisant les critères GOLD.
  • La classification de la MPOC inclut désormais des catégories telles que la MPOC D due à un développement pulmonaire défectueux, la MPOC P due à la biomasse et à la pollution et la MPOC AT due à l'asthme afin de clarifier les différentes origines de la MPOC, reconnaissant l'étiologie multiforme de la maladie. Cette classification guide les décisions thérapeutiques, l'historique des exacerbations étant un déterminant principal.
  • Les objectifs du traitement de la MPOC comprennent la réduction des symptômes et la réduction des risques. Les bronchodilatateurs, soit les agonistes bêta-2 soit les antagonistes muscariniques, sont la pierre angulaire du traitement pharmacologique. Les formulations à action prolongée sont préférées pour les patients stables, tandis que les versions à action courte sont privilégiées lors des exacerbations. Les corticoïdes inhalés (CI) sont ajoutés en fonction du nombre d'éosinophiles sanguins et des ressentis d'exacerbations.
  • La prise en charge non pharmacologique est essentielle. L'arrêt du tabac est primordial, ainsi que la réadaptation pulmonaire. La réadaptation pulmonaire traite l'atrophie et la faiblesse musculaire grâce à un soutien nutritionnel, à l'exercice physique et à l'entraînement respiratoire. La vaccination contre la grippe, la COVID-19 et la pneumonie pneumococcique est également fortement recommandée.
  • L'oxygénothérapie est indiquée lorsque la SpO2 tombe en dessous de 88 % ou que la PaO2 est inférieure à 55 mmHg, prévenant l'hypertension pulmonaire et l'insuffisance cardiaque droite. Les exacerbations de la MPOC ont nécessité une évaluation minutieuse pour exclure d'autres diagnostics tels que la pneumonie ou l'embolie pulmonaire. Le traitement comprend l'oxygénothérapie, les bronchodilatateurs, les corticoïdes et les antibiotiques en cas de suspicion d'infection bactérienne. La ventilation non invasive (VNI) et la ventilation mécanique sont utilisées dans les cas graves selon des critères spécifiques.

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