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Asthme : prise en charge des maladies chroniques

Conférencier: Dr Manas Mengar

Anciens élèves - Hôpital KEM

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Description

L'asthme est une maladie caractérisée par un rétrécissement et un gonflement des voies respiratoires, parfois accompagnés d'une production excessive de mucus. Cela peut rendre la respiration difficile et provoquer toux, sifflements et essoufflement. Aujourd'hui, notre conférencier invité nous parlera de la prise en charge de l'asthme à travers ses cas.

Résumé Écouter

  • Le Dr Manas Minger aborde l'asthme grave et non contrôlé, soulignant l'importance de différencier les deux. Il explique que l'asthme est une inflammation allergique des voies respiratoires, une maladie hétérogène aux présentations variées. Il définit l'asthme par des symptômes tels que l'essoufflement, l'oppression thoracique, les sifflements et l'obstruction des voies aériennes, en soulignant que ceux-ci peuvent varier dans le temps et en intensité.
  • La présentation décrit un système de classification de l'asthme : léger, modéré et grave, basé sur les lignes directrices de la GINA (Global Initiative for Asthma). Elle détaille le contrôle des symptômes de l'asthme, en utilisant des critères tels que les symptômes diurnes, les réveils nocturnes, l'utilisation de bronchodilatateurs et les limitations d'activité pour évaluer si la maladie est bien contrôlée, partiellement contrôlée ou non contrôlée. Elle souligne que l'asthme non contrôlé n'est pas entraînant un asthme grave.
  • Les facteurs déclenchants, l'observance du traitement médicamenteux et la technique d'inhalation sont des éléments cruciaux à prendre en compte avant de qualifier l'asthme de grave. L'asthme grave se caractérise par un système immunitaire en ébullition, surréagissant véritablement même à des stimuli insignifiants. La GINA classe le traitement de l'asthme en cinq étapes, commençant par des corticoïdes inhalés à faible dose et des bronchodilatateurs en cas de besoin, en augmentant les doses et en ajoutant des traitements complémentaires pour les cas non contrôlés.
  • Des études indiennes révèlent qu'une proportion significative d'asthmatiques connaissent des exacerbations. L'impact inclut les jours de travail ou d'école manqués, la réduction de l'activité physique, les visites fréquentes à l'hôpital et la perception d'un danger de mort pendant les crises d'asthme. La fatigue, la dépression, la frustration, l'anxiété et la gêne provoquées par la toux ou l'étiquette « asthme » affectent considérablement la qualité de vie des patients.
  • L'utilisation de corticoïdes oraux (CO) est une souffrance majeure, car des doses fréquentes ou élevées sont liées à une augmentation des risques d'hospitalisation, d'exacerbations et de mortalité. L'utilisation de CO peut entraîner l'ostéoporose, une faiblesse musculaire, de l'hypertension, un gain de poids, des problèmes de contrôle du diabète et une réduction de la qualité de vie. Des effets indésirables sont associés même à des doses faibles et à une utilisation intermittente de CO.
  • La présentation a abordé la prise en charge de l'asthme à l'ère du COVID-19, en soulignant l'optimisation des comorbidités, y compris l'asthme. Elle souligne le risque accumulé de décès par COVID-19 chez les personnes ayant récemment eu besoin de corticoïdes oraux pour contrôler leur asthme. Elle résume que le plus petit pourcentage de patients asthmatiques sont véritablement atteints d'asthme grave, mais qu'ils sont responsables de la plus grande charge économique en raison des admissions aux unités de soins intensifs et aux hôpitaux.

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