Guide du gynécologue sur le cancer de l'ovaire

Conférencier: Dr Josevania Martins

Gynécologue consultante et spécialiste de la fertilité, Vania Healthcare LTD, Londres, Royaume-Uni

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Description

Rejoignez-nous pour un webinaire spécial à l'occasion de la Journée mondiale du cancer de l'ovaire, intitulé « Guide du gynécologue sur le cancer de l'ovaire ». Cette session animée par des experts explorera les dernières avancées en matière de diagnostic précoce, de stratification du risque et de prise en charge factuelle du cancer de l'ovaire. Adaptée aux gynécologues et aux professionnels de santé, cette session explorera également des cas concrets et des approches thérapeutiques multidisciplinaires. Rassemblons-nous pour sensibiliser et responsabiliser les cliniciens dans la lutte contre cette maladie silencieuse mais mortelle.

Résumé Écouter

  • Le cancer de l'ovaire, maladie multifactorielle, touche principalement les femmes de 50 ans et plus, notamment les femmes ménopausées, bien qu'il puisse survivre chez des femmes plus jeunes. Les familles présentant un cancer de l'ovaire, du sein ou de cancers apparents augmentent le risque, souvent en raison de mutations génétiques ou d'influences hormonales. Les mutations génétiques telles que BRCA1, BRCA2 et le syndrome de Lynch, où plusieurs membres de la famille ont développé différents types de cancers, sont des facteurs de risque importants. Les symptômes reproductifs d'une femme, notamment le fait de n'avoir jamais été enceinte ou allaité, les ménarches précoces, les ménopauses tardives et l'obésité, peuvent également contribuer à la probabilité de développer un cancer de l'ovaire.
  • Le diagnostic repose fortement sur l'évaluation clinique, comprenant un historique détaillé du patient, un examen physique et des familiaux familiaux. Les marqueurs tumoraux, bien que non définitifs, peuvent aider au diagnostic, notamment lorsqu'ils sont combinés aux résultats de l'échographie. L'indice de risque de malignité (IRM) et des algorithmes intégrant simultanément le statut ménopausique, les taux de CA125 et les caractéristiques échographiques sont utilisés dans l'évaluation. D'autres marqueurs tumoraux comme le HE4 peuvent aider au diagnostic et à la surveillance, mais aucun n'est entièrement spécifique.
  • L'échographie transvaginale joue un rôle crucial, nécessitant une interprétation experte pour identifier des caractéristiques telles que les zones solides, les projections papillaires, les septations épaisses et l'augmentation de la vascularisation. Les scanners CT, les IRM et les scanners PET-CT sont utilisés pour évaluer les métastases. Le diagnostic est confirmé par biopsie lors d'une intervention chirurgicale, ce qui permet une analyse histopathologique et des tests génétiques (BRCA1/2, syndrome de Lynch).
  • La préservation de la fertilité est une considération essentielle pour les femmes enregistrées avec un cancer de l'ovaire à un stade précoce. Les options comprennent la cryoconservation des ovocytes, la cryoconservation des embryons et la cryoconservation du tissu ovarien. Des options chirurgicales telles que la salpingo-ovariectomie unilatérale ou la kystectomie visent à préserver la fonction ovarienne chaque fois que possible. Les décisions concernant la préservation de la fertilité doivent être prises en consultation avec des oncologues et documentées minutieusement.
  • La surveillance post-traitement comprend la prise régulière d'antécédents, des examens physiques et une surveillance du CA125 tous les 3 à 6 mois pendant cinq ans. Des examens d'imagerie sont utilisés lorsqu'ils sont cliniquement indiqués ou lorsque les taux de CA125 augmentent. Un soutien psychologique est essentiel pour les patients qui doivent faire face à l'impact émotionnel du cancer et de son traitement. Les consultations génétiques sont cruciales pour évaluer le risque d'autres cancers et pour informer le dépistage familial.
  • Les médecins de soins primaires jouent un rôle vital dans la prise en charge des symptômes de la ménopause résultant de l'insuffisance ovarienne induite par le traitement, la surveillance de la santé osseuse et la prise en charge de la fatigue, de l'anxiété et de la dépression. Un traitement hormonal substitutif (THS) peut être envisagé dans certains cas, en fonction de la sensibilité hormonale de la tumeur et en consultation avec un oncologue. Des options alternatives sont disponibles pour les patients qui ne peuvent pas utiliser le THS.

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