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Ventilation non invasive chez les nouveau-nés

Conférencier: Dr Saikiran Deshabhotla

Néonatologiste consultant principal, hôpital Fernandez, Hyderabad

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Description

La ventilation non invasive (VNI) est une méthode d'assistance respiratoire essentielle pour les nouveau-nés souffrant de difficultés respiratoires. Elle offre une assistance sans intubation, réduisant ainsi les risques de complications telles que les infections associées à la ventilation. Les méthodes courantes incluent la ventilation en pression positive continue (PPC) et la ventilation en pression positive à deux niveaux (BiPAP). La VNI est souvent utilisée pour traiter les prématurés souffrant de syndrome de détresse respiratoire ou d'apnée. Cette approche favorise un meilleur développement pulmonaire et améliore les résultats néonatals globaux tout en minimisant le caractère invasif.

Résumé

  • La détresse respiratoire néonatale représente un défi clinique majeur, entraînant 901 admissions en USIN. Il est crucial de trouver un équilibre entre l'assistance respiratoire et les risques liés à la ventilation invasive, qui peut entraîner une dysplasie bronchopulmonaire (DBP). La ventilation non invasive est essentielle à la prise en charge de cette détresse, visant à soutenir le bébé sans recourir à des mesures invasives.
  • Les modes courants de ventilation non invasive comprennent la ventilation en pression positive continue (PPC), qui exerce une pression de distension continue pour maintenir les poumons ouverts, et la ventilation non invasive en pression négative (VNIPP), qui ajoute une pression supplémentaire à la PPC, simulant ainsi une ventilation par le nez. La canule nasale à haut débit (CNHF) délivre des débits gazeux élevés pour améliorer les échanges gazeux et réduire le travail respiratoire. Des options avancées comme la ventilation oscillatoire nasale à haute fréquence et la NAVA font également leur apparition.
  • La CPAP permet de maintenir le volume pulmonaire au-dessus du volume de fermeture, facilitant ainsi les échanges gazeux. La VNIPP, en délivrant une pression supplémentaire par rapport à la CPAP, améliore le volume courant et le recrutement pulmonaire. Cependant, des fuites nasales peuvent entraîner une variation de la pression délivrée, soulignant l'importance d'une respiration synchronisée.
  • Les paramètres de la VPNI comprennent le réglage d'une PEEP similaire à celle de la PPC (6 à 7 cm d'eau), d'une PIP de 18 à 20 cm d'eau, d'un temps inspiratoire de 0,4 seconde, d'une fréquence de 40 à 50 respirations par minute et l'ajustement de la FiO2 pour maintenir la saturation entre 90 et 951 TP3T. Lors du sevrage, la FiO2 est traitée en premier, suivie de la fréquence.
  • Les respirateurs conventionnels peuvent être utilisés pour la ventilation non invasive en mode VMC, en l'absence de capteur de débit pour la synchronisation. Les respirateurs non invasifs dédiés offrent une synchronisation grâce à des capteurs spécialisés, bien que moins courants. La compensation des fuites est une fonctionnalité importante de tout dispositif de ventilation non invasive en mode VMC afin de limiter les problèmes tels que l'aérophagie. Les critères d'échec de la ventilation non invasive en mode VMC incluent l'augmentation des rétractions, les besoins en oxygène et les problèmes circulatoires.
  • La HFNC, une alternative à la PPC, consiste à administrer de forts débits de gaz chauffés et humidifiés par des lunettes nasales. Elle agit en éliminant l'espace mort et en réduisant le travail respiratoire, sans mesure précise de la pression comme la PPC. Des études ont montré que la HFNC pourrait être comparable à la PPC chez les bébés plus grands, mais la PPC est privilégiée pour les bébés plus petits, ceux qui présentent une détresse respiratoire importante ou lorsque les besoins en FiO2 sont élevés.
  • Les futures orientations en matière de ventilation non invasive comprennent la ventilation nasale à haute fréquence et la NAVA, qui surveille les excursions diaphragmatiques afin d'optimiser l'assistance respiratoire. Des soins infirmiers appropriés, une administration rapide de surfactant et la consommation de caféine sont également essentiels à la prise en charge de la détresse respiratoire. Les valeurs parentales et la communication sont importantes à prendre en compte.
  • Les complications de la VNI comprennent des lésions nasales, une disjonction gastrique et, dans certains cas, un pneumothorax. Les affections respiratoires chez les nouveau-nés bénéficiant de la VNI incluent le syndrome de détresse respiratoire (SDR), la tachypnée transitoire du nouveau-né et, parfois, le syndrome d'aspiration méconiale.

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